Inbertière-Isernay


Inbertière. Variante : Imbertière.
37 L’Inbertière. Cne de Souvigné. Lad. terre et seigneurye de l’Inbertière, paroisse de Souvigny soubz Châteaux, 30 novembre 1699 (acte Bordier-Fondettes) ; Linbertière, 1809 (Cadastre) ; L’Inbertière, 1935 (Cadastre). Le cadastre de 1935 note : douves. Fief.

Incarderie.
18 L’Incarderie. Cne de Sainte-Gemme-en-Sancerrois. L’Incarderie, 1811 (Cadastre) ; L’Incarderie, 1965 (Cadastre).

Inçay. Variante : Incé. Bas latin Hunciacus. Huncius, nom de personne d’origine germanique, et suffixe acus.
18 Inçay. Cne de Berry-Bouy. Apud Hunceacum, 1208 (A.D. 18-8 G, chapitre de la Sainte-Chapelle de Bourges) ; Capitulum de Uncayo, 1250 (A.D. 18-8 G, chapitre de la Sainte-Chapelle de Bourges) ; Villa et hospicium de Unceyo, 1269 (A.D. 18-37-H, abbaye de Beauvoir) ; . Ostel, grange et Molin d’Unçay, 1380 (A.D. 18-C 811) ; La ville d’Ainçay, 1398 (A.D. 18-C 812, fol. 3b) ; L'ostel d'Unçay assis en la paroisse de Tinay, tenant au chemin par lequel l'on va de Mehun à Bourges, 9 mai 1398 (A.D. 18-C 812, fol. 103b) ; Unçay, 1398 (A.D. 18-37-H, abbaye de Beauvoir) ; Ussay, 1441 (A.D. 18-8 G, chapitre Saint-Étienne de Bourges) ; Villagium de Hunçay, 1445 (A.D. 18-8 G, chapitre du Château-lès-Bourges) ; Hommage lige du lieu et hebergement d’Unçay, mouvant de Mehun sur Yèvre, rendu au Roy par Jacquelin Fredet, escuyer, pour lui et ses frères, 2 décembre 1451 (A.N.-P 13, n° 260) ; Hommage du moulin, grange, terre, prés, aubrois, rivières d’Unçay, rendu à Charles, duc de Berry, frère du Roy, par Odin du Brueil, bourgeois de Bourges, 8 février 1462 (A.N.-P 13, n° 297) ; Hommage d’une place où souloit avoir hostel à Unçay, le tout mouvant de Mehun sur Yèvre, rendu à Charles, duc de Berry, frère du Roy, par Jean Thierry, notaire et secrétaire du Roy, en son nom et en celui de Perrette Thierrie, sa femme, 21 octobre 1462 (A.N.-P 13, n° 366) ; Hommage des 3 tiers indivis de l’hostel, grange et manoir d’Uinssay, rendu à Charles, duc de Berry, frère du Roy, respectivement par Quevin Turpin, prévost de Bourges, par Jean Turpin, bourgeois et marchand de Bourges, et par Lambert Turpin, bourgeois et marchand de Bourges, 18 octobre 1463 (A.N.-P 13, n° 415-417) ; Hommage de la métairie d’Unçay en la chastellenie de Mehun sur Yèvre, rendu aux mains du chancelier par Guiermes de Saint Genis, escuyer, à cause de Perrette Thierrye, sa femme, 21 novembre 1477 (A.N.-P 13, n° 466) ; Le village d’Inçay, 1528 (A.D. 18-37-H, abbaye de Beauvoir) ; Le village d’Ainçay, 1550 (A.D. 18-H, ursulines de Bourges) ; Le fief et seigneurie d’Ainçay, 1556 (A.D. 18-37-H, abbaye de Beauvoir) : Le lieu et manoir d’Ainsay, 1566 (Chaumeau, Histoire de Berry) ; Le village d’Ainsay, 1610 (A.D. 18-78 G, Saint-Pierre-le-Guillard, Bourges) ; Le village d’Aincé, 1635 (A.D. 18-42 H, annonciades de Bourges) ; Le village d’Inssay, 1652 (A.D. 18-45 H, ursulines de Bourges) ; Le fief et seigneurie d’Inçay, 1670 (A.D. 18-45 H, ursulines de Bourges) ; Le village d’Insay, 1675 (A.D. 18-37-H, abbaye de Beauvoir) ; Insé, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Incé, 1812 (Cadastre de Berry) ; Inçay, 1933 (Cadastre). Commune de Berry. Fief du ressort de la Grosse Tour de Mehun-sur-Yèvre.

Incé. Variante : Inçay.
18 Incé. Cne de Vierzon. Incé, 1825 (Cadastre de Vierzon-Village).

Inchère. Inchy, Incho, nom de personne d’origine germanique, et pseudo suffixe iacus, nom de lieu pris pour un nom de personne, et suffixe de possession ière.
18 Les Inchères. Cne d’Ainay-le-Vieil. Les Inchères, 1836 (Cadastre) ; Les Inchères, 1960 (Cadastre).
18 Les Inchères. Cne de Saint-Saturnin. Les Inchères, 1811 (Cadastre) ; Les Inchères, 1955 (Cadastre).

Incurable. n. m. 1314. Bas latin incurabilis = inguérissable (Cassiodore, Historia ecclesiastica, Livre II, 6). D’abord type de maladie ; en 1538, type de personne malade, en particulier sous la forme d’hospice des incurables.
36 Les Incurables. Cne d’Issoudun. Les Incurables, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
36 Rue des Incurables. Cne d’Issoudun. Rue des Incurables, 1837 (Cadastre).

Indépendance. n. f. 1610. Antonyme de dépendance formé avec le préfixe négatif ou d’opposition in. D’abord absence de dépendance ; en 1663, par métonymie, pouvoir indépendant ; le sens politique se développe à partir de 1784 avec la guerre d’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique.
18 Rue de l’Indépendance. Cne de Sancoins. Rue de l’Indépendance, 1998 (Cadastre).

Indienne. n. f. 1359. Adjectif fémin substantivé, formé sur le nom Indien : ce qui est originaire des Indes.
37 L’Indienne. Cne de Cerelles. L’Indienne, 1828 (Cadastre) ; L’Indienne, joignant au midi la vieille rivière et au Nord la rivière la Choisille, 12 avril 1862 (acte Daburon-Angers) ; L’Indienne, 1935 (Cadastre).

Indre. Racine indo-européenne angr = pacage, pâturage, pelouse. Rivière.
36 Rue Basse-de-l’Indre. Cne de La Châtre. Rue Basse de l’Indre, 1972 (Cadastre).
36 Rue de l’Indre. Cne de Buzançais. Saint Étienne, 1826 (Cadastre) ; Rue de l’Indre, 1971 (Cadastre).
36 Rue de l’Indre. Cne de Châteauroux. Robinus, tennator de Via de Indria, vicus de Indria, 1250 ; Apud Castrum Radulphi in Rua Yndrie, 1335 ; Rue d’Indre, XVIIIe s. ; Rue de l’Indre, 1825 (Cadastre) ; Rue de l’Indre, 1971 (Cadastre). Rue fermée près du couvent des cordeliers par la Porte Maschet, et près de la rue des Ponts par les portes Mal-Conseil et Saint-Gildas. Une enceinte particulière la séparait du reste de la ville de Châteauroux, avec lequel elle communique par plusieurs ruelles à pente raide. Fief connu dès 950, relevant du comté de Blois.
36 Rue de l’Indre. Cne de Châtillon-sur-Indre. Rue de l’Indre, 1998 (Cadastre).
36 Rue de l’Indre. Cne de La Châtre. Rue de l’Indre, 1841 (Cadastre) ; Rue de l’Indre, 1972 (Cadastre).
36 Rue de l’Indre. Cne de Saint-Maur. Rue de l’Indre, 1833 (Cadastre).
36 Rue de l’Indre-Haut. Cne de Châtillon-sur-Indre. Rue de l’Indre Haut, 1998 (Cadastre).
37 Indre. Cne de Bossay-sur-Claise. Le fief d’Indre, paroisse de Saint Léofort, autrement la paroisse du Grand Bossay, valant 10 l., 1639 (B.N.-Fonds Châtre de Cangé, n° 4835, Roolle des fiefz de Touraine, roolle de Preuilly, fol. 26). Fief.
37 La Vieille-Indre. Cne de Perrusson. La Vieille Indre, Laubraye, ou Bois des Cailleaux.

Indré. Bas latin possible Antriacus. Gentilice Antrius et suffixe acus.
18 Le Grand-Indré. Cne de Farges-en-Septaine. La métairie d’Indray, 1645 (A.D. 18-E, marquisat de Sancergues).
18 Le Petit-Indré. Cne de Villabon. Le Petit Indré, 18 (Cadastre).

Indre et Loire. Rivière de l’Indre et fleuve de la Loire.
37 Indre-et-Loire. Département créé par décrets de l’Assemblée Nationale des 28 et 30 janvier 1790.

Indreville. Indre, Ind et rad, nom de personne d'origine germanique, et ville = exploitation rurale.
28 Indreville. Cne de Boutigny-Prouais. Michel Bautier, sieur d'Indreville, conseiller et advocat du Roy en l'élection de Verneuil et Chasteauneuf en Thimerays, 21 septembre 1651 (A.C. de Senonches-GG 1) ; Michel Baultier, écuyer, sieur d’Indreville, 6 avril 1687 (A.C. de Châteauneuf-en-Thymerais-GG 4) ; Charle Michel Bautier, écuyer, seigneur d'Indreville, fils de messire Michel Bautier, écuyer, seigneur d'Indreville et Fains, 4 mars 1715 (A.C. de Vert-en-Drouais-GG 2) ; Charles Bautier, seigneur d'Indreville, Marsallain et autres lieux, 22 juin 1724 (A.C. de Vert-en-Drouais-GG 3) ; L'an 1727, le 12e d'octobre, a esté inhumé messire Charles Baultier, vivant seigneur d'Indreville, aagé d'environ 79 ans (A.C. de Vert-en-Drouais-GG 3) ; Charles Michel Bautier, écuyer, sieur d'Indreville, seigneur de Marsalin, Ver sur Avre [Vert en Drouais], lieutenant des maréchaux de France, 28 aout 1743 (A.C. de Châtaincourt-GG 3) ; L'an 1763, le jeudy 21 juillet, messire Charles Michel Baultier, écuyer, sieur d’Indreville, lieutenant de MM. les maréchaux de France, seigneur de Marsallain, Menneville, Le Plessis Boussard, Le Luat sur l’Estrée, Vert sur Avre, âgé de 83 ans, a été inhumé dans l'église dudit Vert (A.C. de Dreux-GG 39 ; A.C. de Vert-en-Drouais-GG 3) ; Indreville, 1834 (Cadastre) ; Indreville, 1934 (Cadastre).

Indrie.
37 L’Indrie. Cne de Braslou.

Industrie. n. f. 1356. Latin industria = activité application ; entreprise, établissement industriel.
18 Rue de l’Industrie. Cne d’Aubigny-sur-Nère. Boulevard de l’Industrie, 1837 (Cadastre d’Aubigny-Ville) ; Rue de l’Industrie, 1958 (Cadastre). Commune d’Aubigny-Ville.
18 Rue de l’Industrie. Cne de Saint-Florent-sur-Cher. Rue de l’Industrie, 1998 (Cadastre).
18 Rue de l’Industrie. Cne de Sancoins. Rue de l’Industrie, 1998 (Cadastre).
37 Impasse de l’Industrie. Cne de Nazelles-Négron. Impasse de l’Industrie, 1998 (Cadastre).
37 Les Industries. Cne de Nazelles-Négron. Les Pougeaux, 1934 (Cadastre de Négron) ; Les Industries, 1971 (Cadastre de Nazelles-Négron). Zone Indusrielle.
41 Rue de l’Industrie. Cne de Saint-Amand-Longpré. Rue de l’Industrie, 1998 (Cadastre).
45 Rue de l’Industrie. Cne d’Orléans.Ferme de Bou, 1825 (Cadastre) ; Ferme de Bou Ouest, 1969 (Cadastre) ; Rue de l’Industrie, 29 juin 1978 (Délibération du Conseil Municipal). Paroisse Saint-Marceau.
45 Rue de l’Industrie. Cne de Briare. Rue de l’Industrie, 1998 (Cadastre).
45 Rue de l’Industrie. Cne de Châtillon-sur-Loire. Rue de l’Industrie, 1998 (Cadastre).
45 Rue de l’Industrie. Cne de Saint-Denis-de-l’Hôtel. Rue de l’Industrie, 1975 (Cadastre).

Inef.
28 L’Inef. Cne d’Unverre.

Ineuil. Variante : Ignol.
18 Ineuil. De Alneolo, 1201 (A.D. 18-8 G, chapitre de la Sainte-Chapelle de Bourges) ; Aynolium, 1246 (A.D. 18-1 G, archevêché de Bourges) ; De Ainiolio, 1335 (A.D. 18-4 H, abbaye Saint-Sulpice de Bourges) ; Ynueil, 1440 (A.D. 18-8 G, chapitre du Château-lès-Bourges) ; La paroisse d’Ynolium, Ynuilh, 1443 (A.D. 18-8 G, chapitre du Château-lès-Bourges) ; La parroisse d’Yneulh, 1450 (A.D. 18-20 G, chapitre de Dun-le-Roi) ; Ayneulh, 1482 (A.D. 18-20-G, chapitre de Dun-le-Roi) ; Yneul, 1500 (A.D. 18-8 G, chapitre du Château-lès-Bourges) ; Dineul, 1567 (Nicolay, Description générale de Berry, p. 85) ; La paroisse d’Yneul, 12 janvier 1610 (La Thaumassière, coutumes locales, p. 172) ; Ineuil, 30 octobre 1788 (A.D. 18-C 1109, Élection d’Issoudun) ; Yneuil, XVIIIe s. (Carte de Cassini). Église et prieuré Saint-Martin. Civitas Biturigum.

Ineuvre. In, bas latin Ainus, nom de personne d’origine gauloise, et euvre,
45 Ineuvre. Cne du Batilly-en-Gâtinais. Ineuvre, 1811 (Cadastre) ; Ineuvre, 1951 (Cadastre).

Infernat. n. m. Vers 1119. Variante : Infernet. Bas latin infernalis, adjectif dérivé d’infernus = enfer. Enfer = lieu situé en contrebas, en bas.
45 L’Infernat. Cne de Saint-Maurice-sur-Aveyron. Lenfrenat, XVIIIe s. (métathèse du e et du r). Fief ayant appartenu à Jacques Coeur.

Infernet. n. m. Variante : Infernat.
37 Infernet. Cne de Souvigny-de-Touraine. Fief du Fernet, 1523 ; Les Infernés, 1683 (A.D. 37-C 633, 634) ; Anfernet, 1742 (A.D. 37-C 651). Fief.

Infirmerie. n. f. XIIIe s. Infirme = faible, malade, et suffixe à valeur collective erie. Domaine dépendant du bénéfice de l’Infirmier, officier en dignité d’un monastère ou d’un chapitre.
18 De l’Infirmerie. Cne du Châtelet. De l’Infirmerie, 1812 (Cadastre).
18 L’Infirmerie. Cne d’Ennordres. Le lieu et fief de l’Infirmerie, 1760 (A.D. 18-4 H, prieuré de Berry-sous-Villequiers) ; L’Enfer Marie, 1789 (A.D. 18-E, seigneurie de La Chapelle-d’Angillon) ; L’Infirmerie, domaine, 1833 (Cadastre) ; L’Infirmerie, 1847 (B.N.-Ms Français 9844) ; L’Infirmerie, 1954 (Cadastre). Propriété du bénéfice de l’Infirmerie du prieuré de La Charité-sur-Loire.
18 L’Infirmerie. Cne de Maisonnais. Casale situm ante portam Infirmarie, 1322 (A.D. 18-41 H, prieuré d’Orsan) ; La mestairie de l’Enfermerie, 1545 (A.D. 18-41 H, prieuré d’Orsan) ; La mestairie de l’Enfremerie, 1559 (A.D. 18-41 H, prieuré d’Orsan) ; Le lieu et domaine de l’Infrimerie, 1650 (A.D. 18-41 H, prieuré d'Orsan) ; La métairie de l’Infirmerie, autrement de la Porte, 1654 (A.D. 18-41 H, prieuré d’Orsan) ; L’Infirmerie, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; L’Infirmerie, 1812 (Cadastre) ; L’Infirmerie, 1847 (B.N.-Ms Français 9844) ; L’Infirmerie, 1963 (Cadastre). Propriété du Prieuré d’Orsan, dépendant du bénéfice de l’Infirmerie.
28 L’Infirmerie. Cne de Maisons. L’Infirmerie, 1812 (Cadastre).
28 L’Infirmerie. Cne de Saint-Denis-d’Authou. L’Infirmerie, paroisse de Saint Denis d’Authou, 1669 (A.D. 28-H 1440). Dépendance du bénéfice de l’infirmier en dignité de l’abbaye de Thiron.
37 L’Infirmerie. Cne d’Ingrandes-de-Touraine. L’Infirmerie, 6 juin 1791 (A.D. 37-1 Q, Biens Nationaux) ; L’Infirmerie, 1829 (Cadastre) ; L’Infirmerie, 1934 (Cadastre). Bien National. Dépendance du bénéfice de l’Infirmier en dignité de l’abbaye de Bourgueil.
41 L’Infirmerie. Cne de Villiers-sur-Loir. Dépendance du bénéfice de l’Infirmier en dignité de l’abbaye de la Trinité de Vendôme. Fief.
45 L’Infirmerie. Cne de Bouzy-la-Forêt. L’Infirmerie, 1813 (Cadastre) ; L’Infirmerie, 1969 (Cadastre). Dépendance du bénéfice de l’infirmier en dignité de l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.

Infortune. n. f. 1370-1372. Latin infortunium = malheur, châtiment, revers de fortune (Plaute, Amphitruo, Acte I, scène 1, 286), formé du préfixe négatif in et de fortuna = fortune. Revers de fortune, malheur, mauvais sort, manque de réussite. En toponymie, terre qui, par nature, cause l’infortune ; terre pauvre.
45 L’Infortune. Cne de Pannecières. L’Infortune, 1830 (Cadastre) ; L’Infortune, 1952 (Cadastre).
45 Rue de l’Infortune. Cne d’Autruy-sur-Juine. Rue de l’Infortune, 1960 (Cadastre). Tronçon du Chemin Communal n° 8.

Infrérie.
41 L’Infrérie. Cne de Vernou-en-Sologne. L’Infrérie, 1829 (Cadastre) ; L’Infrérie, 1973 (Cadastre).

Ingénieur Général Viard.
36 Rue de l’Ingénieur-Général-Viard. Cne de Sainte-Sévère-sur-Indre. Rue de l’Ingénieur Général Viard, 1998 (Cadastre).

Inglade.
36 L’Inglade. Cne de Chaillac. L’Inglade, 1830 (Cadastre) ; L’Inglade, 1966 (Cadastre).
36 Les Inglades. Cne de Chaillac. Les Inglades, 1830 (Cadastre).

Ingle.
45 Les Ingles. Cne de Nargis. Les Ingles, 1832 (Cadastre) ; Les Ingles, 1968 (Cadastre).

Ingrain. Nom de personne d’origine française.
18 L’Ingrain. Cne de Sury-près-Léré. L’Ingrain, 1811 (Cadastre) ; L’Ingrain, 1970 (Cadastre).
18 Les Ingrains. Cne de Subligny. Les Ingrains, 1834 (Cadastre) ; Les Ingrains, 1964 (Cadastre).
18 Les Ingrains. Cne de Sury-en-Vaux. Les Ingrains, 1820 (Cadastre).
18 Les Ingrains. Cne de Vasselay. Les Ingrains, 1828 (Cadastre).
36 Rue des Ingrains. Cne de Châteauroux. Rue des Ingrains, 19 avril 1974 (Délibération du Conseil Municipal).

Ingrande. n. m. XIIe s. Variante : Aigurande, Ingrannes. Gaulois equa, équivalent au latin aequa = juste, et randa équivalent du latin fines = limite ; bas latin igoranda = juste limite, frontière fixée par un traité. Le gaulois randa a le même sens que le latin fines = limite et indique la limite des cités gauloises. Tous les lieux qui portent ce nom se trouvent à la limite de 2 diocèses, de 2 cités romaines ou de 2 peuples gaulois. Sous l’Empire, ces localités reçurent le nom de Fines ; mais le nom préromain se perpétua dans le parler populaire, tandis que sa traduction latine eut une existence éphémère. Ainsi, la station Fines qui, sur les cartes routières romaines, marquait la frontière entre les Andegavi (Angevins) et les Turones (Tourangeaux), devint Ingrandes-de-Touraine, Indre-et-Loire. Igoranda se transforma en Ingranne par épenthèse ou addition du n ; et la prononciation hésita entre la forme où la dentale s’est maintenue, Ingrande, et celle où la dentale s’est amuie, Ingranne.
36 Ingrandes. Fines, IVe s. (Claude Ptolémé, Géographie) ; Ingrandes, 1485 ; Ingrandes, 15 novembre 1788 (A.D. 18-C 1109, Élection du Blanc) ; Ingrande, XVIIIe s. (Carte de Cassini). Le s est étymologique. Commune située à la limite du Berry et du Poitou. Délimitation réalisée de Mérigny d’avec Ingrandes, Indre, Nalliers et Bethines, Vienne, proposée par délibération de l’administration centrale du Département de l’Indre, par délibération du 27 floréal an 5 : Les limites qui doivent séparer la commune de Bethines d’avec celle d’Ingrande dans toutes les parties où elles se joignent, doivent prendre dud. Buisson de la Broute et croisée au grand chemin ci dessus dit, suivant ensuite le chemin allant dud. Buisson aud. domaine de la Broute, de là suivant le même chemin et allant au village de la Thuillerie [Ingrandes] qu’il traverse, laissant l’un des 2 domaines qui le compose sur main gauche pour la commune d’Ingrande et l’autre sur main droite pour celle de Béthine, sortant ensuite dud. village et suivant toujours le même chemin lequel conduit directement et passe au milieu du Bois de la Perdonnerie, en sortant duquel bois au lieu de continuer led. chemin allant à Vrassacq, la limite déterminée cotoye led. bois de la Perdonnerie le laissant sur main gauche jusqu’au sentier usité passant au travers des champs de la Bretonnerie [Ingrandes] et conduisant à la grande allée dud. domaine, continuant ensuite jusqu’au ruisseau de Salleron au lieu appellé le Guay Failly [Ingrandes] en suivant toujours le même chemin qui traverse les chariers et bâtimens dud. lieu de la Bretonnerie et fait la limite reconnue des 2 communes. Cette délibération fut acceptée en l’an 6 par l’administration centrale (A.N.-F2 II Indre 2). Limite entre les Cités des Bituriges Cubi et des Pictones ou Pictaves. Église Notre-Dame. Civitas Pictavum.
37 Ingrande. Cne de Chemillé-sur-Dême. Ingrande, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Ingrande, 1834 (Cadastre) ; Ingrande, 1934 (Cadastre). Limite entre la Touraine et le Vendômois, soit les Cités des Turones et des Carnutes.
37 Ingrande. Cne de Couziers. Ingrande, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Ingrande, 1837 (Cadastre) ; Ingrande, 1959 (Cadastre). Limite du territoire entre les cités des Turons et des Pictones ou Pictaves.
37 Ingrandes-de-Touraine. Ingrandia, 1198 (A.D. 37-H 990 ; B.M. de Tours, Ms 1338, fol. 70, cartulaire de Bourgueil) ; Le seigneur d’Ingrande, août 1470 (A.N.-JJ 196, n° 287, fol. 175) ; Ingrandes, août 1493 (A.N.-JJ 226A, n° 237, fol. 140) ; Fief et seigneurie d’Ingrande dépendant de l’abbaye de Bourgueil, 23 mars 1663 (acte Bodet-Langeais) ; Ingrandes de Touraine, décret du 23 août 1920 ; Ingrandes de Touraine, 1962 (I.G.N.). Limite entre les cités des Turons et des Andegaves. Délimitation réalisée d’Ingrandes-de-Touraine d’avec Restigné, Saint-Michel-sur-Loire et Saint-Patrice par Ordonnance Royale du 25 février 1831, partage des Landes de Saint-Michel (A.N.-F 2 II Indre-et-Loire 1). Par la loi du 27 décembre 1882, Ingrandes-de-Touraine reçoit de Restigné : les Bézards, les Buizards, les Chantreaux, Jacquot-Pierre, Minière, la Nauraye, la Rue-des-Mauvillains et le reste de la Grande-Varenne, soit 37 ha et 107 habitants de la Section B du cadastre. Église et prieuré Saint-Romain. Limite du territoire entre les cités des Turons et des Andecaves ou Andes.  Église Saint-Romain. Civitas Turonum.
41 Ingrande. Cne de Villedieu-le-Château. Ingrandia, XIe s. (Cartulaire de Vendôme, charte 383) ; Ingrandes, 1824 (Cadastre) ; Ingrandes, 1957 (Cadastre). Ferme située à la limite des paroisses de Chemillé-sur-Dême (37) et de Villedieu-le-Château (41).
41 Ingrandes. Cne de Cour-Cheverny. Ingrandes, 1813 (Cadastre) ; Ingrandes, 1953 (Cadastre). Limite entre les Cités des Carnutes et des Aurelianorum, puis des diocèses de Chartres et d’Orléans.
45 Ingrannes. Fines, IIe s. (Table de Peutinger) ; Fines, VIe s. ; Ingrana, XIe s. (De Ministerio Arnulfi, Pouillé de Sens, p. 323) ; Ingrannia, 1139-1140 ; Ingrana, 1151 (Cartulaire de Sainte-Croix d’Orléans, p. 51, 80, 86, 108) ; Ingranne, 1404 (A.D. 45-A 783) ; Yngranne, 1536 ; Ingrande, XVIIe s. (A.D. 45-Plan, album n° IV, plan n° 37) ; Ingrannes, 1740 (B.M. d’Orléans, Ms 995, fol. 96) ; Ingranne, 1790 (A.D. 45-L 307). Le s final est muet et parasite. Ingrannes se trouve sur la voie antique de Sens à Orléans, diocèse d’Orléans, alors qu’à l’Est, la paroisse de Chambon-la-Forêt était du diocèse de Sens : le 1er nom écrit de cette commune fut Fines = limites. A l’époque gauloise, la limite entre les Senones et les Carnutes se trouvait là ; limite naturelle, formée par la forêt d’Orléans. Après la conquête et le démembrement de la Civitas Carnutum, dont partie devint la Civitas Aurelianorum, la frontière Est resta naturellement identique. Église Saint-Médard. Civitas Aurelianorum.

Ingrant.
18 L’Ingrant. Cne de Sens-Beaujeu. L’Ingrand, 1819 (Cadastre) ; L’Ingrant, 1955 (Cadastre).

Ingré. Bas latin Ingariacus. Ingarius, nom de personne d’origine germanique, et suffixe acus. Uno Gradum correspond à l'adaptation en latin de la forme romane, incomprise.
45 Ingré. Fiscum nostrum, vocabulo Uno Gradum, 19 juin 946 (A.D. 28-G 1112 ; Cartulaire de Notre-Dame de Chartres, t. 1, chartre 7, p. 75) ; Illum fiscum cui Uni Gradus vocabulum, 17 avril 1048 (Cartulaire de Notre Dame de Chartres, t. 1, chartre 14) ; Ungregium, 22 mars 1132 (A.D. 28-G 709 ; Cartulaire de Notre-Dame de Chartres, t. 1, charte 47) ; Ingré, mars 1307 (A.N.-JJ 40, fol. 59, n° 117) ; Ingré, juin 1314 (A.N.-JJ 50, fol. 23, n° 29) ; Ingré au bailliage d’Orléans, mars 1318 (A.N.-JJ 56, fol. 88, n° 194) ; Estienne Nicolay, d’Ingré, octobre 1354 (A.N.-JJ 82, n° 414, fol. 285) ; Ingré, octobre 1391 (A.N.-JJ 141, n° 181, fol. 104 v°) ; Ingré, novembre 1394 (A.N.-JJ 146, n° 396, fol. 212) ; Perrin Macias, laboureur de vignes à Ingré, juillet 1411 (A.N.-JJ 165, n° 285, fol. 169 v°) ; Pierre Richard, vigneron d’Ingré lez Orlians, avril 1486 (A.N.-JJ 217, n° 35, fol. 17 v°) ; Ingré, 1740 (B.M. d’Orléans, Ms 995, fol. 96). Église Saint-Loup. Civitas Aurelianorum.
45 Rue Basse-d’Ingré. Cne d’Orléans. Rue Basse d’Ingré, 1969 (Cadastre).
45 Rue Basse-d’Ingré. Cne de Saint-Jean-de-la-Ruelle. Rue Basse d’Ingré, 1966 (Cadastre).

Ingrenier. Nom de personne d’origine française.
18 Les Ingreniers. Cne de Saint-Laurent. Les Ingreniers, 1809 (Cadastre).

Ingres. Jean Auguste Dominique Ingres.
28 Rue Ingres. Cne de Dreux. Rue Ingres, 1970 (Cadastre). Plateau Sud-Est.
45 Rue Ingres. Cne de Courtenay. Rue Ingres, 1998 (Cadastre).
45 Rue Ingres. Cne de Meung-sur-Loire. Rue Ingres, 1998 (Cadastre).

Ingrid Betancourt. Íngrid Betancourt Pulecio.
37 Rue Ingrid-Betancourt. Cne de Saint-Avertin. L’Aubinière, 1822 (Cadastre) ; L’Aubinière, 1822 (Cadastre) ; Rue Ingrid Betancourt, 2012 (Cadastre).

Ingrignoux. Nom de personne d'origine française.
18 Les Ingrignoux. Cne de Germigny-l’Exempt. Les Ingrignoux, 1832 (Cadastre) ; Les Ingrignoux, 1934 (Cadastre).

Ingrin. Nom de personne d'origine française.
18 Les Ingrins. Cne de Sury-en-Vaux. Les Ingrins, 1820 (Cadastre) ; Les Ingrins, 1963 (Cadastre).

Inguenière. Inguenier, nom de personne d’origine française.
37 Les Grandes-Inguenières. Cne de Pernay. Les Grandes Inguenières, 1828 (Cadastre) ; Les Grandes Inguenières, 1940 (Cadastre).
37 Les Petites-Inguenières. Cne de Pernay. Les Petites Inguenières, 1828 (Cadastre) ; Les Petites Inguenières, 1940 (Cadastre).

Inkermann. Bataille, 5 novembre 1854. Situé à l'est de Sébastopol, à l'embouchure de la Tchernaïa, le port d’Inkermann fut l’objet d'une rencontre sanglante entre les armées franco-anglaise de lord Fitzroy James Henry Sommerset baron Raglan et du général Pierre Jean François Bosquet, et russe de l’amiral Alexandre Sergevitch Menchikov.
37 Rue d’Inkermann. Cne de Tours. Rue Inkermann, 24 décembre 1862 et 13 novembre 1883 (Délibérations du Conseil Municipal) ; Rue Inkermann, 1975 (Cadastre). Commune de Saint-Étienne-Extra.

Innoncent. adj. et n. m. 1080. Latin inncens-entis = qui ne fait pas mal, inoffensif, en parlant des choses, qui ne nuit pas, irréprochable, qui n'est pas coupable, en parlant des personnes. D'abord au pluriel, les enfants tués sur l'ordre d'Hérode, après la naissance de Jésus Christ. La toponymie a repris ce sens. Nom de personne possible.
18 Les Innoncents. Cne de Menetou-Râtel.

Insèche.
18 Insèche. Cne de Allogny.
18 Insèche. Cne de Marseilles-lès-Aubigny. Insèche, 1744 (A.D. 18-4 H, abbaye Saint-Sulpice de Bourges).

Insegris.
18 Les Insegris. Cne de Sury-en-Vaux.

Inspection. n. f. 1290. Latin inspectio = action de regarder, examen, contrôle. D’abord examen attentif, en 1611, inspection = contrôle de quelque chose dont une personne a la surveillance, en 1690, fonction de veiller sur quelque chose ; par métonymie, en l’an 8, ensemble des inspecteurs d’une administration, puis en 1871, le servie qui les emploie.
45 Rue de l’Inspection. Cne de Lorris. Rue de l’Inspection, 1998 (Cadastre).

Institut. n. m. 1480. Latin institutum = ce qui est établi, participe passé neutre substantivé de instituere = mettre sur pied, établir, puis former, instruire. Depuis le XIXe s., institut désigne un établissement scolaire privé. Synonyme : institution.
28 Institut Saint-Pierre-Saint-Paul. Cne de Dreux. Collège et Lycée.
37 Institut-de-Rougemont. Cne de Tours. Collège et Lycée.
41 Institut-Médico-Éducatif-Joseph-Perrin. Cne de Vouzon. Institut Médico Éducatif Joseph Perrin, 1998 (Cadastre).

Institution. n. f. 1190. Latin institutio, formé sur institutum ; au XVIe s., institution = action d’instruire et de former quelqu’un par l’éducation ; en 1680, institution = établissement privé d’éducation et d’instruction. Synonyme : institut.
18 Institution-Saint-Joseph. Cne de Saint-Amand-Montrond. Institution Saint Joseph, 1967 (Cadastre).
18 Rue de l’Institution. Cne du Châtelet. Rue de l’Institution, 1998 (Cadastre).
28 Institution Notre-Dame. Cne de Chartres. Collège et lycée
36 Institution-Sainte-Marie. Cne de Châteauroux. École des Soeurs Dominicaines de la Présentation de la Très Sainte Vierge de Tours.
36 Institution-Saint-Louis. Cne de Châteauroux. École des Frères des Écoles Chrétiennes.
37 Institution Notre-Dame-la-Riche. Cne de Tours. D’abord école des Frères des Écoles Chrétiennes, et en 1947, école dirigée par les prêtres du diocèse. Collège et Lycée.
37 Institution Sainte-Clotilde. Cne d’Amboise. La Duparquetterie, 1942 (Cadastre de Saint-Denis-Hors) ; Institution Sainte Clotilde. Commune de Saint-Denis-Hors.
45 Institution Notre-Dame. Cne de Beaugency. Collège.

Intibeaux.
18 Les Intibeaux. Cne de Sainte-Thorette. Terre des Antibeau, 1809 (Cadastre) ; Les Intibeaux, 1933 (Cadastre).

Intréville. Bas latin Antheri Villa. Antherus, nom de personne d’origine germanique, et villa = domaine rural.
28 Intréville. Intravilla, vers 1130 (B.N.-Ms Latin 9223 Cartulaire Notre-Dame de Josaphat, p. 44) ; Entrevilla, 1169 (Cartulaire du Grand-Beaulieu) ; Entreinvilla, 1171 (Cartulaire du Grand-Beaulieu) ; Intrevilla, 1210 (A.D. 28-H, Abbaye Saint-Florentin de Bonneval) ; Interville, 1393 (A.D. 28-G 133) ; Intréville, 1393-1759 (A.D. 28-G 133) ; Yntreville, 1565 (A.D. 28-E, Terrier de Reboulin) ; Intreville, 1740 (B.M. d’Orléans, Ms 995, fol. 96). Église Saint-Laurent. Pagus Carnotensis. Civitas Carnutum.

Intrie. Variante : Intry.
45 L’Intrie. Cne de Cléry-Saint-André. L’Intrie, 1827 (Cadastre) ; L’Intrie, 1939 (Cadastre).

Intry. Variante : Intrie.
45 L’Intry. Cne de Châteauneuf-sur-Loire. L’Intry, 1817 (Cadastre) ; L’Intry, 1963 (Cadastre).
45 Rue de l’Intry. Cne de Châteauneuf-sur-Loire. Rue de l’Intry, 1817 (Cadastre) ; Rue de l’Intry, 1963 (Cadastre).

Intville. Bas latin Aganae Villa. Aga, nom propre féminin d’origine franque, qui suivit la déclinaison imparisyllabique franque a-anae, et villa = domaine rural. Ou nom de personne d’origine germanique Agana. Aganae, écrit généralement Agane du IXe au XIIIe s., pris pour un accusatif de la 3e déclinaison, aboutit régulièrement à Ain, Ein, In par suite de la chute de la consonne sonore intervocalique g. Le t final du 1er terme est muet et parasite.
45 Intville-la-Guétard. Agane villa, 990 (Cartulaire de Sainte-Croix d’Orléans, charte de Hugues Capet, p. 82) ; Invilla in Belcia, 1414 et 1479 (Obituaires de Sens, diocèse de Chartes, p. 906 et 911) ; Yntville la Guetard, 1740 (B. M. d’Orléans, Ms 995, fol. 271) ; Inville la Guitard, XVIIIe s. (Carte de Cassini). L’article défini la a une valeur démonstrative : le domaine d’Aga, celui qui appartient à Guétard, Guet, dérivé par aphérèse de Huguet, diminutif de Hue, et suffixe péjoratif ard. Église Saint-Pierre. Civitas Senonum.

Intvilliers. Bas latin Aganae villare. Aga, nom de femme d’origine germanique, qui suit régulièrement la déclinaison imparasyllabique en a-anae, et villare = domaine rural. Le t final du 1er terme est muet et parasite.
45 Intvilliers. Cne de Givraines. Intvilliers, 1809 (Cadastre) ; Intvilliers, 1959 (Cadastre).

Invalide. adj. et n. m. 1515. Emprunté au latin classique in et validus. En 1515, adjectif qui s’applique à une personne infirme ; en 1542, choses non conforme, terme de droit ; en 1678, nom, militaire que l’âge ou les blessures rendent inapte au service actif ; en 1718, personne qu’une infirmité rend incapable de travailler ; en l’an 10, lieu où se retire une personne incapable de travailler ou trop âgée, hôtel ou maison étant sous-entendu.
41 Rue des Invalides. Cne de Montrichard. Rue des Invalides, 1955 (Cadastre).

Invarderie. Invard, nom de personne d’origine française.
28 L’Invarderie. Cne de Saint-Éliph. Levarderie, 1703 (A.D. 28-H, Hôtel-Dieu de Chartres).

Invault. Bas latin Aganae Vallis. Aga, nom de femme d’origine germanique, qui suit la déclinaison germanique imparasyllabique : a, anae, et vallis = vallée.
45 Invault. Cne du Malesherbois. Yanval, 1342 (L. Jarry, Histoire de l’abbaye de la Cour-Dieu, p. 206) ; Hommage de la terre et seigneurie d’Inveau, mouvant de la chastellenie d’Yèvre le Chastel, rendu par Yves de Lisle, chevalier, seigneur d’Andrézy, tuteur de Barthélémy de Lisle, son fils, et Louis de Harlay, escuyer, seigneur de Beaumont, tous 2 héritiers de Jean Cousinot, escuyer, seigneur de Cézy et d’Inveau, 20 juin 1506 (A.N.-P 10, n° 246) ; Hommage des terre et seigneurie d’Inveau, mouvant d’Yèvre le Chastel, rendu par Anne de Graville, au nom de son mari, Pierre de Balsac, seigneur d’Entragues, 29 mars 1520 (A.N.-P 10, n° 283) ; Hommage de la terre d’Inveau, mouvant du duché d’Orléans, rendu entre les mains du chancelier par Guillaume de Balsac, chevalier, baron de Dunes et de Clermont, seigneur d’Entragues, Marcoussis et Bois Malherbes, gentilhomme ordinaire de la cahmbre, 16 septembre 1547 (A.N.-P 16, n° 328) ; Homamge de la terre et seigneurie d’Inveau, mouvant du duché d’Orléans, auquel le roi a annexé lad. mouvance par édit donné à Fontainebleau, en décembre 1531, rendu par Guillaume de Balsac, chevalier, gentillhomme ordinaire de la chambre, seigneur d’Entragues, de Marcoussis et dud. fief, 20 avril 1554 (A.N.-P 11, n° 59) ; Hommage de la châtellenie d’Inveau, mouvant du duché d’Orléans, rendu par Henri de Balzac, baron de Clermont d’Entragues, chevalier, gentilhomme ordinaire de la chambre, en son nom et en celui de ses frères et soeurs, 16 décembre 1606 (A.N.-P 17, n° 50) ; Hommage du fief d’Invau, sis en la paroisse de Manchecourt, mouvant du Château d’Hièvre le Chastel, rendu par Louis Hurault, seigneur du Marest et autres lieux, à cause de feu Jeanne de Balsac, sa femme, 17 septembre 1660 (A.N.-P 182, n° 354) ; Invault, Hameau, 1838 (Cadastre) ; Invault, Hameau, 1934 (Cadastre). Fief.

Inviolata. Adjectif latin. 1er mot de la prose en l’honneur de la Vierge Marie : Inviolata, integra et casta es, Maria, tu es sans tache, pure et chaste, ô Marie, et qui se termine par : quae sola inviolata permansisti, toi qui seule demeuras sans tache.
45 Inviolata. Cne de Bouzy-la-Forêt. Inviolata, 1813 (Cadastre) ; Inviolata, 1969 (Cadastre).

Ionnière. Ion, nom de personne d’origine latine.
37 L’Ionnière. Cne de Rivarennes. Lionnière, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; L’Ionnière, 1813 (Cadastre) ; L’Ionnière, 1972 (Cadastre).