Estas-Étandré
Estanson. n. m. Dérivé d’étang.
37 L’Estanson. Cne de Saint-Patrice. Lestanson ou L’Estanson, proche les Ouches, proche le Port Cherbonnier, 26 juin 1676 (acte Pottier-Saint Patrice).
Estas.
45 Estas. Cne de Bazoches-les-Gallerandes. Le hameau d’Estas, paroisse de Bazoche les Gallerandes, 1740 (B. M. d’Orléans, Ms 995, fol.
16).
Estau. n. m. 1080. Variante : Étal.
Forme pluriel : estals ou estaulx. Francique stal = position, demeure, écurie ; lieu où s’expose la marchandise à vendre.
41 Les Estaulx. Cne de Lavardin. Vicus Stallorum, XIIIe s. (Cartulaire pour le Blésois de Marmoutier, charte 286).
Estauneuf. n. m. Estau = étal, et neuf
45 Estauneuf. Cne de Marcilly-en-Villette. L’Estiauneuf, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Estauneuf, 1823 (Cadastre) ; Estauneuf, 1956 (Cadastre).
Este. Commune italienne située dans la province de Padoue,région de Vénétie, qui donna son nom à la famille d'Este.
Estelle. Variante : Lestelle.
Esteau, variante d’étau. Le féminin sous-entend terre ou correspond à la transcription de la prononciation indigène de
la finale el / elle.
41 Les Estelles. Cne d’Épuisay. Les Estelles, 1837 (Cadastre) ; Les Estelles, 1939 (Cadastre).
Estelle. Latin stella = étoile, et suffixe diminutif français elle. Prénom de la fille d'un des propriétaires de terrain.
37 Rue Estelle. Cne de Tours. Rue de l’Union ; Rue Estelle, 24 mars 1890 (Délibération du Conseil Municipal). quartier des Prébendes. Commune de Saint-Étienne-Extra.
Esteril.
18 L’Esteril. Cne de Bué. L’Esteril, 1819 (Cadastre) ; L’Esteril, 1847 (B.N.-Ms Français 9844) ; L’Esteril, 1954 (Cadastre).
Esteville.
18 L’Esteville. Cne de Neuvy-le-Barrois. L’Essieville, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
Esthel.
45 L’Esthel. Cne de Pannes. L’Esthel, 1825 (Cadastre) ; L’Esthel, 1969 (Cadastre).
Esther Villette.
28 Rue Esther-Villette. Cne de Mainvilliers. Rue Esther Villette, 1998 (Cadastre).
Estienne d’Orves. Variante : Honoré d’Estienne
d’Orves.
36 Rue Estienne-d’Orves. Cne d’Issoudun. Rue Estienne d’Orves, 1998 (Cadastre).
37 Rue d’Estienne-d’Orves. Cne de Château-la-Vallière. Rue d’Estienne d’Orves, 1998 (Cadastre).
37 Rue d’Estienne-d’Orves. Cne de Joué-lès-Tours. Rue d’Étienne d’Orves, secteur de la Grange, 19 février 1970 (Délibération du Conseil Municipal).
37 Rue d’Estienne-d’Orves. Cne de Saint-Cyr-sur-Loire. La Menardière, 1813 (Cadastre) ; Pièce de la Menardière, 1972 (Cadastre) ; Rue d’Estienne d’Orves, 1980 (Cadastre).
37 Rue d’Estienne-d’Orves. Cne de Saint-Pierre-des-Corps. Voie ouverte au Sud de la place de la Mairie entre les rues Honoré de Balzac et Fabienne Landry : Rue d’Estienne d’Orves, 17 septembre 1954 (Délibération du Conseil Municipal).
37 Rue d’Estienne-d’Orves. Cne de Tours. Passage du Pont du Milieu ; Rue d’Estienne d’Orves, 26 octobre 1951 et 11 juillet 1966 (Délibérations du Conseil Municipal) ; Rue d’Estienne d’Orves, 1975 (Cadastre). Commune de Saint-Pierre-des-Corps.
Estigny. Bas latin possible : Stiniacus. Gentilice Stinius et suffixe acus.
36 Estigny. Cne de Bouges-le-Château. Stigny, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Estigny, 1844 (Cadastre) ; Estigny, 1934 (Cadastre).
Estivau. n. m. 1119. Variante : Estiveau,
Étivau. Latin classique aestas = été, adjectif aestivus = de l’été, latin impérial aestivalis
= relatif à l’été, avec le suffixe alis pour former les adjectif, qui conserve le même sens.
18 Estivaux. Cne d’Aubigny-sur-Nère. Estivaux, 1837 (Aubigny-Villages).
18 Estivaux. Cne de Maisonnais. Estivaux, 1812 (Cadastre) ; Estivaux, 1847 (B.N.-Ms Français 9844) ; Estivaux, 1963 (Cadastre).
18 Les Estivaux. Cne d’Épineuil-le-Fleuriel. La maison noble d’Estivaulx, 1479 (A.D. 18-E, seigneurie de Saint-Amand-Montrond) ; La mestairie d’Estivau,
1492 (A.D. 18-8 G, chapitre Saint-Étienne de Bourges) ; La justice d’Esiveaul, 1495 (A.D. 18-13 H, abbaye Saint-Satur) ; Le village d’Estiveau, 1498
(A.D. 18-5 H, abbaye de Chalivoy) ; Le fief d’Estivau, 1524 (A.D. 18-52 H, commanderie des Bordes) ; La mestairie d’Estivaux, 1574 (A.D. 18-E,
marquisat de Villequiers) ; Les Deux domaines d’Estivaux, 1689 (A.D. 18-36 H, oratoriens de Bourges) ; Le village d’Étivau, 1710 (A.D. 18-E,
marquisat de Villequiers) ; Le fief du Petit Étivaux, 1724 (A.D. 18-C, Bureau des Finances de Bourges) ; Fief, terre, justice et seigneurie d’Estivaux,
1750 (A.D. 18-E, marquisat de Villequiers) ; Le village d’Étivot, 1753 (A.D. 18-B, bailliage de Dun-le-Roi) ; Étivau, 1765 (A.D. 18-36
H, oratoriens de Bourges) ; Le village d’Étivaut, 1789 (A.D. 18-C, Intendance de Bourges) ; Estivaux, domaine, 1836 (Cadastre) ; Les Estivaux,
1847 (B.N.-Ms Français 9844) ; Les Estivaux, 1966 (Cadastre). Fief.
18 Les Estivaux. Cne de Chaumont. Le lieu des Étiveaux, 1783 (A.D. 18-111 G, prieuré de Chaumont) ; Étivau, XVIIIe s. (Carte
de Cassini) ; Les Estivaux, 1830 (Cadastre) ; Les Estivaux, 1847 (B.N.-Ms Français 9844) ; Les Estivaux, 1931 (Cadastre).
37 Estivau. Cne de Saint-Quentin-sur-Indrois. Usque ad Estivallum, 1226 (Dom Houseau, t. VI, n° 2641).
45 Rue des Estivaux. Cne de Bellegarde. Rue des Estivaux, 1998 (Cadastre).
Estiveau. n. m. Variante : Estivau.
18 D’Estiveaux. Cne du Châtelet. D’Estivaux, 1812 (Cadastre) ; Champ d’Estiveaux, 1967 (Cadastre).
18 Estiveaux. Cne du Châtelet. La mestairie d’Estivaulx, 1620 (A.D. 18-51 G 1) ; La métairie d’Etivault, 1635 (A.D. 18-11 H, abbaye
de Puyferrand) ; Estivaux, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Estivaux, hameau, 1812 (Cadastre) ; Les Estivaux, 1847 (B.N.-Ms Français 9844)
; Estiveaux, 1967 (Cadastre). Cassini note : étang.
18 Les Estiveaux. Cne de Lugny-Champagne. Les Estivaux, 1829 (Cadastre) ; Les Estivaux, 1936 (Cadastre).
Estomu.
45 L’Estomu. Cne d’Ouzouer-sous-Bellegarde. L’Estomu, 1825 (Cadastre) ; L’Estomu, 1961 (Cadastre).
Estondes. Bas latin stundis, avec un e prosthétique.
18 Estondes. Cne de Sidiailles. De Stundis, 1163 (A.D. 18-10 H, abbaye des Pierres) ; Grangi que Estundas vocatur, 1165 (A.D. 18-10 H, abbaye des Pierres) ; Terra
de Estondes, 1343 (A.D. 18-10 H, abbaye des Pierres) ; Le village d’Estondes, 1438 (A.D. 18-E, baronnie de Culan) ; Estondes, 1700 (A.D. 18-10 H, abbaye des
Pierres) ; Le village d’Étonde, 1740 (A.D. 18-E, baronnie de Culan) ; Estonde, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Estondes, 1810 (Cadastre) ; Estondes,
1847 (B.N.-Ms Français 9846) ; Estondes, 1971 (Cadastre).
Estourneau. n. m. Variante : Étourneau.
La variante tourneau suppose que le e prosthétique provient de l’article défini contracté ès = dans le.
36 Estourneau. Cne de Tournon-Saint-Martin. Tourneau, 1597 (B.N.-Ms Latin, n° 1729) ; Estourneau, 15 novembre 1788 (A.D. 18-C 1109, Élection du Blanc)
; Estourneau, 1812 (Cadastre). Collecte de l’Élection du Blanc.
Estouy. Bas latin Astulfiacus. Astulfus, nom de personne d’origine germanique, et pseudo-suffixe acus. Astulfiacus
aboutit régulièrement à Estouvy, réduit à Estouy, par confusion du u et du v.
45 Estouy. Stoicus, XIe s. (De Ministerio Arnulfi, Pouillé de Sens, p.
323) ; De Stulviaco, 1080 (Actes de Philippe 1er, p. 257) ; Parrochia de Stoviaco, vers 1160 (Chartes de Néronville, p. 362) ; De Estoviaco, 1234 (Cartulaire
de Notre-Dame d’Étampes, p. 116) ; In parrochia de Atoui, 1234 (Cartulaire de Notre-Dame d’Étampes, p. 117) ; Estouy, 1740 (B.M.
d’Orléans, Ms 995, fol. 74) ; Etouy, XVIIIe s. (Carte de Cassini). Les indigènes prononcent Étoui, d’où la variante
de Cassini. Église et prieuré Saint-Martin. Civitas Senonum.
Estract. n. m. Variante : Trait.
36 L’Estrac. Cne de Martizay. L’Estraque, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; L’Estrac, 1812 (Cadastre).
36 L’Estract. Cne de Châtillon-sur-Indre. L’Estrac, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; L’Estract, 1812 (Cadastre) ; L’Estrac, 1972
(Cadastre).
36 L’Estract. Cne de Murs. L’Estract, 1811 (Cadastre) ; L’Estrac, 1964 (Cadastre).
Estrainct.
37 Estrainct. Cne de Neuvy-le-Roi. Le fief Estrainct, paroisse de Neufvis, dépendant de la Chapelle Saint Roch, 1639 (B.N.-Fonds Châtre de Cangé, n°
4835, Roolle des fiefz de Touraine, rolle de Saint-Christophe, fol. 140).
Estrait. n. m. Variante : Trait.
36 L’Estrait. Cne de Châtillon-sur-Indre. L’Estrait, 1812 (Cadastre).
Estrapont.
36 Rue de L’Estrapont. Cne de Neuvy-Saint-Sépulchre. Rue de L’Estrapont, 1832 (Cadastre).
Estras. n. m. Variante : Trait.
18 L’Estras. Cne d’Apremont-sur-Allier. L’Estrais, XVIIIe s. ; L’Estras, locature, 1834 (Cadastre) ; L’Estras, 1937 (Cadastre).
Estre. n. m. Variante : Aître.
Estre employé absolument
41 L’Estre. Cne de Saint-Sulpice-de-Pommeray. L’Estre, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
Estre suivi d’un nom de personne, propriétaire ou tenancier primitif
Freslon.
28 L’Estre-Freslon. Cne de Vaupillon. L’Estre Freslon, 1618 (Étude de Vaupillon) ; L’Aitre Frailon, 1749 (A.D. 28-G, Saint-Éliph)
; L’Estre Frelon, XVIIIe s. (Carte de Cassini). Martin Freslon y vivait
en 1580.
Beauxoncles.
41 L’Estre-Beauxoncles. Cne de Coulommiers-la-Tour. L’Estre Beauxoncles, 1405 (A.D. 41-H, abbaye de la Virginité).
Estre suivi d’un nom de lieu
Blanchard.
28 L’Estre-au-Blanchard. Cne de Marolles-les-Buis. L’Estre au Blanchard, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
Bois.
28 L’Estre-du-Bois. Cne de La Bazoche-Gouet. L’Estre du Bois ou la Fermagnierre, 1532 (A.D. 28-H, Abbaye de Thiron). Fief relevant dde la Ferrière, paroisse de Frazé.
Champ.
28 L’Estre-des-Champs. Cne d’Happonvilliers. Les Champs, ou L’Aistre des Champs, 1577 (A.D. 28-E, Seigneurie de Chassant) ; L’Estre des Champs,
XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; L’Estre des Champs, 1813 (Cadastre) ; L’Estre des Champs, 1951 (Cadastre).
28 L’Estre-des-Champs. Cne de Montigny-le-Chartif. L’Estre des Champs, 1814 (Cadastre) ; L’Estre des Champs, 1956 (Cadastre).
Désert.
28 L’Estre-au-Désert. Cne de Marolles-les-Buis. L’Estre au Désert, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
Fisseau.
41 L’Estre-aux-Fisseaux. Cne de Saint-Firmin-des-Prés. L’Estre aux Fisseaux, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
Four.
41 L’Estre-du-Four. Cne de Chauvigny-du-Perche. L’Estre du Four, XVIIIe s. (Cassini).
Gravier.
37 L’Estre-des-Graviers. Cne de Vouvray. L’Estre des Graviers, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; La Pièce des Pomiers, 1817 (Cadastre) ; La Pièce
des Pomiers, 1962 (Cadastre).
Rondeau.
41 L’Estre-aux-Rondeaux. Cne de Lunay. L’Estre aux Rondeaux, 1837 (Cadastre) ; L’Estre aux Rondeaux, 1967 (Cadastre).
Estre précédé d’un adjectif qualificatif
28 Le Vieil-Estre. Cne de Montireau. Le Vieil Estre, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
Estreaux. n. m. Estre = aître et suffixe diminutif eau.
18 Les Estreaux. Cne de Vallabon. Les Estreaux, paroisse de Cuzay Sainte Radegonde, 1572 (A.D. 18-E, marquisat de Villequiers).
Estrée. n. f. 1080. Variante : Étraie,
Étrée, Étroisse, Strée,
Straize, Traie, Traitte. Bas latin strata, participe passé féminin substantivé de sternere = étendre,
coucher à terre, d’où paver. A la fin de l’empire romain, le latin strata s’employa substantivement pour désigner
une route importante, le plus souvent pavée ; strata est l’ellipse de l’expression classique via strata lapide = route garnie de pierre.
Strata aboutit régulièrement à estrede, par prothèse du e, puis avec la chute de la dentale sonore d intervocalique, à estrée,
prononcée êtrée. Route, grand chemin (FEW, XII, 291a). L’agglutination de l’article aboutit aux formes l’Estrée ou les Strées.
Synonyme : trait. Antonyme : charrière.
36 Estrée. Cne de Saint-Genou. Suira, vers 1250 (A.D. 18-G 3, Pouillé de Bourges, p. 145) ; Estrée, alias Saint Genou, 1643 (Supplément
au traité des Aydes) ; Estrées, XVIIIe s. (Carte de Cassini). La paroisse s’appelait Notre-Dame d’Estrée, alors que Saint-Genou
est le nom de l’abbaye, située sur son territoire, qui donna son nom à la paroisse, au XVIIIe s., puis à la commune (A.D. 36-L
183). Cassini note : église. Civitas Biturigum.
37 L’Estrée. Cne de Chouzé-sur-Loire. Lestrée, 1830 (Cadastre) ; L’Estrée, 1957 (Cadastre).
37 Les Estrées. Cne de Tournon-Saint-Pierre. Les Estrées, 1812 (Cadastre) ; Les Estrées, 1948 (Cadastre). Le cadastre de 1812 note :
La Croix.
41 Les Estrés. Cne de Saint-Hilaire-la-Gravelle. Les Estrés, 1832 (Cadastre).
Estreux de Beaugrenier. Baron Paul Frédéric Marie Joseph Merlin d’Estreux de Beaugrenier.
41 Rue d’Estreux-de-Beaugrenier. Cne de Blois. Voie nouvelle : Rue d’Estreux de Beaugrenier, 1914 (Annuaire de Loir-et-Cher) ; Rue d’Estreux de Beaugrenier, 1957 (Cadastre). Voie privée en 1914, publique sur le cadastre de 1957.
Estrier. n. m. Variante : Trait.
37 L’Estrier. Cne de Langeais. L’Estrier, paroisse Saint Lorant, près le Carroy de la Broussonnière, 26 avril 1636 (acte Le Roy-Langeais).
41 Les Estriers. Cne de Faye. Les Estriers, 1831 (Cadastre) ; Les Estriers, 1932 (Cadastre).
Estriller. n. m. Variante : Trait.
41 L’Estriller. Cne de Rahart. L’Estriller, 1833 (Cadastre d) ; L’Estriller, 1938 (Cadastre).
Estriverde. Estriverd.
41 L’Estriverde. Cne de Fontaine-Raoul. Louisville ou L’Etrivarde, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Les Estriveux, 1825 (Cadastre) ; L’Estriverde, 1939 (Cadastre).
Esturgeau. Nom de personne d’origine française.
18 Les Esturgeaux. Cne de Villabon. Le terrouer des Esturgeaulx, 1469 (A.D. 18-80 G, Saint-Pierre-le-Marché, de Bourges).
Esturgeonnerie. Turgeon ou Esturgeon, nom de personne d’origine française.
37 L’Esturgeonnerie. Cne de Sorigny. A la métairye de la Turgeonnerie, susd. paroisse de Sorigny, 17 et 18 juin 1748 (acte Tousche-Vallières)
; L’Esturgeonnerie, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; L’Éturgeonnerie, 1821 (Cadastre) ; L’Ésturgeonnerie, 1952 (Cadastre).
Esturqueth.
37 Esturqueth. Cne de Villandry. Locus qui vocatur Esturqueth, XIIe s. (A.D. 37-H, abbaye de Marmoutier).
Estuve. n. f. Variante d’étuve. XIe s. Bas latin extupa variante du latin classique stupa, pièce pour bains de vapeur (FEW, t. XIII, 2, p. 458-459). D’abord salle pour bains de vapeur ; en 1680, lieu à température élevée pour le séchage, la désinfection, etc.
28 Cul-de-sac des Estuves. Cne de Chartres. Ruelle aux Bœufs, Ruelle aux Chevaux, 1553 (Censier) ; Ruelle Nocé ou Nouay, Ruelle des Estuves, 1736. Voie supprimée.
Esty.
45 Esty. Cne de Barville-en-Gâtinais. Éty, 1821 (Cadastre) ; Esty, 1955 (Cadastre).
Ésubleau.
36 L’Ésubleau. Cne d’Écueillé. L’Ésubleau, 1835 (Cadastre).
Esve. n. f. Variante : Eau.
Esve employé absolument
37 Esves. Cne de Descartes. Ayves, 1499 (Dom Housseau, t. XII, n° 5860, 5971, 5974, 6007, 6039) ; L’hostel, fond, domaine et hebergement
d’Esves, seant en la paroisse de Balesme, La Celle Saint Avent et ès environs, avec droit de fief, 1er juillet 1580 (Dom Housseau, t. XI, n°
4700) ; Esvres, 1833 (Cadastre de Balesmes) ; Esves, 1965 (Cadastre de Balesmes). Fief.
37 L’Esves. Cne d’Esves-le-Moutier.
37 Rue de l’Esves. Cne de Bournan. Rue de l’Esves, 1998 (Cadastre).
Esve suivi d'un nom de lieu
37 Esves-le-Moutier. Parrochia de Evya, 1199 (A.D. 86, H 3, Prieuré d’Aquitaine, Charte de la Commanderie de Fretay) ; L’Abbé de Méobec, seigneur du lieu d’Esve, septembre 1493 (A.N.-JJ 226A, n° 117, fol. 68) ; Esve le Montier, XVIIIe s. (Carte de Cassini). Délimitation réalisée de Ciran d’avec Esves-le-Moutier par Ordonnance Royale du 28 octobre 1832 : Ciran reçoit d’Esves-le-Moutier le domaine de la Thévaudière et une habitation du hameau de la Chauvelière, soit 60 ha ; Esves-le-Moutier reçoit de Ciran L’Enclave contenant les Petites et Grandes Gencinières, la Martinière et la Rouerie, soit 300 ha et 5 habitations (A.N.-F 2 II Indre-et-Loire 1). La surface de la paroisse, 1053 ha, limitrophe de celles de Ciran et de Saint-Senoch, connues dès les IVe et VIe s., suppose un démembrement de l’une ou de l’autre, plus vraisemblablement de Ciran. Le nom vient de la rivière. Église Saint-Maurice. Civitas Turonum.
Esvé. n. m. Variante : Évé.
Esve et suffixe à valeur collective is.
37 Les Esvés. Cne de Champigny-sur-Veude. L’Esvis, XVIIIe
s. ; Les Esvés, 1836 (Cadastre) ; Les Esvés, 1939 (Cadastre).
Esvier.
45 Les Esviers. Cne de Saint-Brisson-sur-Loire. Une pièce de terre assise aux Esviers, 19 mars 1615, (A.D. 69-48 H 137, fol. 310).
Esvière. n. f. Variante : Aiguière.
Le s est muet et parasite.
37 L’Esvière. Cne de Saint-Cyr-sur-Loire. La métairye de l’Esvière, scittuée paroisse de Saint Cire, 3 octobre 1700
(acte Roussereau-Fondettes) ; L’Esvière, paroisse de Saint Cir, 3 juillet 1750 (acte Tousche-Vallières) ; La métairie de l’Hévière,
située paroisse de Saint Cyr, 5 février 1751 (acte Gervaize-Tours) ; Le lieu et métairie de l’Esvierre, situés commune de Saint
Cir, 23 germinal an 3 (acte Petit-Tours).
45 Les Esvières. Cne de Moulon.
Esvon.
37 Esvons. Cne de Villandry. Locus qui dicitur Esvons, in parochia de Coumbiers, 1100 (A.D. 37-G, chapitre Saint-Martin de Tours, fief de Foncher).
Esvres. Racine celtique obscur evos et suffixe collectif gaulois ena.
37 Esvres. Cum que iter ceptum carperet, venit ad vicum urbis Turoniae cui nomen est Evena, in quo beati Medardi Suessioni confessoris reliquiae continentur, vers 588 (Grégoire de Tours, Vie de Sainte Monegonde) ; Evina, vers 590 (Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Liv. X, ch. 31) ; Evena, in condita Eveninse et Cambertense, in ipso Turonico pago sitos, 791 (Gallia Christiana, t. XIV, Instrumenta, col. 10, cartulaire de Cormery, n° 1, charte de l’abbé Ithier) ; Vicus Evenensis, 834 (Cartulaire de Cormery) ; In pago Turonico, in condita Eveninse, inter duos locos in Evena Farinarium I, et pratum aripennos VI, décembre 844 (Cartulaire de Cormery, charte 15 ; Dom Housseau, t. I, n° 49) ; Quinque quartas terrae quarum très apud Evenam sitae sunt cum une exclusa et tribus arpennibus pratorum, 1060 (Dom Housseau, t. II2 n° 607) ; Evvra, 1166 ; Evra, Evria, 1206 (Charte de l’abbaye de Beaumont-lès-Tours) ; Evria, 1207 (Dom Housseau, Charte du Prieuré de Saint-Jean-du-Grais) ; Evria, 1232 (Charte de Saint-Martin) ; Galterus d’Averneau, parrochianus de Evreia, 1247 (A.N.-JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 330) ; Quandam sallicetam et partem in duobus molendinis apud Eriam, 1247 (A.N.-JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 233) ; Bartholomaeus Enjogier, parrochianus de Evreia, 1247 (A.N.-JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 348) ; Engojeriis, de parrochia d’Evre, 1247 (A.N.-JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 379) ; Guillermus Feime, parrochianus de Evria, 1247 (A.N.-JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 1126) ; Parochia des Evria, 1276, 1338 (Cartulaire de Cormery) ; Esvre, 1504, 1505 (Cartulaire de Cormery) ; Esvres, XVIIIe s. (Carte de Cassini). Délimitation réalisée d’Esvres d’avec Truyes et Veigné par Procès-verbal du 22 prairial an 11, qui attribua à Veigné le territoire dépendant d’Esvres et formé des bois appelés les Parcs de Montbazon et le Parc de la Ferme de la Pelouse (A.N.-F 2 II Indre-et-Loire 2). Le Procès-verbal de délimitation de Veigné du 9 février 1819 décrivit cette limite inexacte par rapport à celle de 1790 ; après contestation, l’Ordonnance Royale du 7 janvier 1824 rétablit la limite de 1790, excepté pour le Bois-de-la-Gabillière où Esvres cédait à Veigné 22 ha en 2 portions, sans habitation (Section B). Église et prieuré Saint-Médard. Civitas Turonum.
37 Rue d’Esvres. Cne d’Azay-sur-Cher. Voie Communale n° 5, 1960 (Cadastre) ; Rue d’Esvres, 1998 (Cadastre).
Étable. n. f. 1155. Latin populaire stabula, neutre pluriel pris pour un féminin singulier, du latin classique
stabulum = endroit où l’on s’arrête, d’où étape, résidence, et en particulier auberge, et dans le langage
des gens de la campagne : abri pour animaux, d’où étable, écurie, bergerie. Écrit étable depuis 1636, le mot s’est
spécialisé : lieu où l’exploitant loge ses bovidés. Synonyme : étableau.
18 Les Étables. Cne de Saint-Denis-de-Palin. Les Étables, 1831 (Cadastre).
Étableau. n. m. Variante : Établot. Latin classique stabulum = endroit où l’on s’arrête.
La variante neutre singulier stabulium suppose que le x final est parasite et muet. Synonyme : étable.
36 Étableau. Cne du Tranger. Le fief d’Estableau, paroisse de Frangé, 1639 (B.N.-Fonds Châtre de Cangé, n° 4835, Roolle des fiefz
de Touraine, roolle de Buzançais). Fief.
37 Étableaux. Cne du Grand-Pressigny. Stabulium, 1250 (Dom Housseau, charte de Saint-Martin de Tours) ; Stabolium, 1267 (Dom Housseau, charte de
l’abbaye de la Merci-Dieu) ; Saint Martin d’Étableau, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Saint Martin d’Étableau, 1812 (Cadastre
d’Étableau) ; Étableau, 1968 (Cadastre). Réunion réalisé d’Étableaux d’avec Le Grand-Pressigny
par Ordonnance Royale du 31 janvier 1821 (A.N.-F 2 II Indre-et-Loire 2). Église Saint-Martin. Commune d’Étableau.
Établerie. n. f. Variante : Tablerie.
Dérivé d’étable.
37 L’Établerie. Cne de Tours. L’Établerie, L’Étableau, le Tableau, 1448, 1604 (A.D. 37-H, abbaye de Marmoutier, mense séparée)
; L’Établerie, 1813 (Cadastre de Saint-Symphorien).
Établissement. n. m. 1155. Dérivé d’établir = fonder, fixer. Lieu où quelque chose s’établit
; en 1835, établissement = ensemble des installations pour le fonctionnement d’une entreprise, puis, par métonymie, l’entreprise elle-même.
28 Les Établissements-Boin. Cne de Serazereux. Établissements Boin, 1975 (Cadastre).
45 Les Établissements-Vivre. Cne de Mormant-sur-Vernisson. Établissements Vivre, 1975 (Cadastre).
45 L’Établissement-de-la-Touche. Cne de Bordeaux-en-Gâtinais. Établissement de la Touche, 1826 (Cadastre) ; Établissement de
la Touche, 1933 (Cadastre).
Étabot. n. m.
28 L’Étabot. Cne de Levainville. L’Étabot, 1811 (Cadastre).
Étageau.
37 Les Étageaux. Cne de Saint-Pierre-des-Corps. Terre aux Etageaux, commune de Saint Pierre des Corps, 22 août et 24 octobre 1817 (acte Bidault-Tours) ; Les Etagaux, commune de Saint Pierre des Corps, joignant du midi un chemin, du Nord le même chemin, 17 mai 1861 (acte Scoumanne-Tours) ; Terre aux Étageaux ou Épines Fortes, dite commune de Saint Pierre des Corps, 25 mai 1866 (acte Scoumanne-Tours).
Étaille.n. f. Variante : Taille.
36 L’Étaille. Cne de Lacs. L’Étaille, 1841 (Cadastre) ; L’Étaille, 1937 (Cadastre).
36 L’Étaille. Cne de Lourouer-Saint-Laurent. L’Étalie, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; L’Étaille, 1834 (Cadastre) ; L’Étaille,
1936 (Cadastre).
Étain. n. m. Variante : Étang.
37 L’Étain. Cne de Parçay-Meslay.
Étallier. n. m. Étal = lieu où s’expose la marchandise à vendre, et suffixe d'état
ier, étallier = marchand qui vend sa marchandise à l’étal ; nom de personne dès le XIVe s.
37 Les Étalliers. Cne de Nouans-les-Fontaines. Les Étalliers, 1793 (A.D. 37-1 Q. Biens Nationaux). Bien National.
Étamine. n. f. 1160-1174. Latin médiéval staminea = chemise en laine portée par les moines, féminin substantivé
de l’adjectif stamineus = garni de fil, dérivé du latin classique stamen = chaîne du métier à tisser vertical, puis
toute espèce de fil. Tissu léger de laine ou de coton qui servait plus particulièrement à la confection de l’habit monastique,
puis étoffe légère et souple au tissage lâche ; par extension, vers 1393, étamine désigne l’étoffe qui
sert pour tamiser.
28 Rue des Étamines. Cne de Nogent-le-Rotrou. Rue des Étamines, 17 juillet 1980 (Délibération du Conseil Municipal). Voie ouverte
en 1980. Étoffe produit à Nogent-le-Rotrou.
Étampais. Région d’Étampe.
28 L’Étampais. Stampensis.
Étampes. Nom d'origine pré-latine. Ville du département des Yvelines.
28 Rue d’Étampes. Cne de Chartres. Ancien Chemin d’Étampes, XVIIIe s. ; Rue d’Étampes, 1827 (Cadastre) ; Rue d’Étampes, 1969 (Cadastre). Paroisse Saint-Chéron. Chemin conduisant de Saint-Chéron à Nogent-le-Phaye.
45 Rue d’Étampes. Cne du Malesherbois. Douzonville, Hameau, 1838 (Cadastre de Manchecourt) ; Rue d’Étampes, 1987 (Cadastre de Manchecourt). Commune de Manchecourt).Commune de Manchecourt.
45 Rue d’Étampes. Cne du Malesherbois. Route d’Étampes à Malesherbes, 1836 (Cadastre de Malesherbes) ; Rue d’Étampes, 1966 (Cadastre de Malesherbes). Commune de Malesherbes.
Étanché. n. m. Participe substantivé d’étancher = arrêter la soif, puis arrêter l’eau.
37 L’Etanché. Cne de Bossay-sur-Claise. L’Étanché, 1962 (Cadastre).
37 L’Étanché. Cne de Lublé. L’Étanché, 1791 (A.D. 37-1 Q. Biens Nationaux). Bien National.
Étanchereau. Étanché et double suffixe diminutif ereau.
37 L’Étanchereau. Cne de Cléré-les-Pins. Le lieu et maison de L’Estanchau, ditte paroisse de Cléré, 20 décembre
1666 (acte Pays-Cléré) ; L’Estanchau, 28 septembre 1667 (acte Nau-Langeais) ; L’Étancheau, 5 mai 1752 (acte Aubin-Langeais)
; L’Étanchereau, 1829, 1935 (Cadastre).
Étançon. n. m. Variante : Estanson. Dérivé par suffixation on de l’ancien français estance = action de tenir debout ; d’où pièce de bois pour soutenir un mur. Le dérivé d’étang pourrait s’imposer.
Étançon employé absolument
28 L’Étançon. Cne d’Allaines-Mervilliers. L’Étançon, 1838 (Cadastre d’Allaines) ; L’Étançon, 1954 (Cadastre d’Allaines).
28 Les Étançons. Cne de Bonneval. Les Étansons, 1831 (Cadastre) ; Les Étançons, 19 (Cadastre).
Étançon précédé d'un adjectif qualificatif
28 Le Grand-Étançon. Cne de Soizé. Grand
Étançon, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Le Grand Étançon, 1838 (Cadastre) ; Le Grand Étançon, 1955 (Cadastre).
28 Le Petit-Étançon. Cne de Soizé. Petit Étançon, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Le Petit Étançon, 1838 (Cadastre)
; Le Petit Étançon, 1955 (Cadastre).
Étandard. n.m. Variante : Étendard.
41 Les Étandars. Cne de Savigny-sur-Braye. Les Étandars, 1837 (Cadastre) ; Les Étandars, 1945 (Cadastre).
Étandré. Variante : Tendrée.
Contraction d’Étang de Ré ou de Rée.
18 L’Étandré. Cne de Saint-Pierre-les-Étieux.