Ceani-Cementière
Ceani.
  41 Ceani. Cne de La Chapelle-Vendômoise. Ceani, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
Ceaulmont. n. m. Bas latin celsus = élevé, 
  et mons = hauteur. La hauteur élevé. L’adjectif bellus de 
  la forme Bellomonte doit être une transcription de la forme romane incomprise. 
  Le chef-lieu de la commune se situe sur le rocher dominant la rivière 
  de la Creuse.
  36 Ceaulmont. L’enclave de la parroisse de Ceaulmont, l’église 
  estant en la terre et chasteau de Gargilesse, 1567 (Nicolay, Description générale 
  de Berry, p. 162) ; Ceaulmont la Prugne, 8 novembre 1788 (A.D. 18-C 1109, Élection 
  de La Châtre) ; Ceaumont, XVIIIe s. (Carte de Cassini). La paroisse de 
  Ceaulmont avait 2 collectes : Ceaulmont et la Prugne-au-Pot ; après 1770, 
  Ceaulmont et la Prugne formèrent une collecte (A.D. 36-C 173) ; d’où 
  le changement de nom. Délimitation réalisée de Ceaulmont 
  d’avec Celon, par Ordonnance Royale du 3 février 1828 : Ceaulmont 
  cède à Celon 5 ha 60 a, et Celon cède à Ceaulmont 
  30 a, sans habitation ; le nouveau tracé suit le ruisseau (A.N.-F2 II 
Indre 1, plan annexé à la minute). Église Saint-Saturnin. Civitas Biturigum.
Ceaux. n. m. 1220. Latin cellis, locatif pluriel 
  de cella = cellule, ermitage, aux hermitages
  18 Ceaux. Cne de Saint-Doulchard. Une vigne au terroir de Ceaux, jouxte celle de  la cure de Saint Germain du Puis, XIIe s. (A.D. 18-1 G 1, p. 64, 883, n°  600) ; Ceaus, 1302 (A.D. 18-7 G, chapitre  Notre-Dame de Salles) ; Ceaulx, 1495  (A.D. 18-7 G, chapitre Notre-Dame de Salles) ; Le mas de Ceaux, 1512 (A.D. 18-7 G, chapitre  Saint-Pierre-le-Puellier de Bourges).
  18 Ceaux. Cne de Saint-Palais. Territorium de Ceaux, 1220 (A.D. 18-7 H,  abbaye de Lorroy) ; Territorium de  Ceons, 1239 (A.D. 18-12 H, abbaye Saint-Ambroix de Bourges).
Cebardinerie. Cebardin, nom de personne d’origine 
  française. La variante suppose Cebaud, nom de personne d’origine 
  française.
  18 La Cebardinerie. Cne d’Ardenais. La Cebalderie, XVIIIe s. ; La Cebardinerie, 
  1812 (Cadastre) ; La Cebardinerie, 1973 (Cadastre).
Cebon.
  18 Cebon. Cne de Méry-ès-Bois. Cebon, 1693 (A.D. 18-180 G, Méry-ès-Bois).
Cécile Boucher. Cécile Louise Victorin Boiffard,  épouse Philibert Achille Boucher.
  41 Impasse Cécile-Boucher. Cne de Lamotte-Beuvron. Impasse Cécile Boucher, 1998 (Cadastre).
41 Rue Cécile-Boucher. Cne de Lamotte-Beuvron. Route de Brinon ; Rue Veuve Boucher, 27 octobre 1934  (Délibération du Conseil Municipal) ; Rue  Veuve Boucher, 1956 (Cadastre) ; Rue  Cécile Boucher, janvier 1992 (Délibération du Conseil Municipal). Tronçon  du Chemin Départemental n° 923 de Blois à Sancerre.
Cécile Sorel. Céline Émilie Seurre, dite 
  Cécile Sorel.
  36 Rue Cécile-Sorel. Cne de Châteauroux. Rue Cécile Sorel, 
  26 avril 1979 (Délibération du Conseil Municipal).
Cecule.
  36 Les Cecules. Cne de Vendoeuvres. Les Cecules, 28 janvier 1818 (A.N.-F 2 II 
  Indre 1, plan annexé à la minute).
Cedelle.
  28 Cedelles. Cne de . Aveu rendu au fief de la Villette par Jean Bréard de terre au terroir  et fief de Cedelles, 10 juin 1665 (A.D. 28-E 1372, fol. 361) ; Aveu rendu au fief de Villette les Bois par  Jacques Pean de terre sise au terroir de Sedelles, 15 juillet 1665 (A.D.  28-E 1372, fol. 361).
  36 Les Cedelles. Cne du Pêchereau. Les Cedelles, 1840 (Cadastre) ; Les 
  Cedelles, 1964 (Cadastre).
Cèdre. n. m. Vers 1120. Grec kedros, latin cedrus = cèdre. Le cèdre fut introduit en Val de Loire fin XVIIIe s. Mot de formation savante. La vague toponymique des cèdres s’impose à partir de 1960, avec la construction des H.L.M.
Cèdre employé absolument
18 Rue des Cèdres. Cne de Saint-Doulchard. Rue des Cèdres, 1998 (Cadastre) ; Rue des Cèdres, 17 décembre 2003  (Délibération du Conseil Municipal). Voie nouvelle de desserte du lotissement  Les Grands-Pieds du Râteau.
28 Rue du Cèdre.  Cne Nouvelle d’Arrou. Le Grand Clos,  1833 (Cadastre de Courtalain) ; Le Grand  Clos, 1938 (Cadastre de Courtalain) ;  Rue du Cèdre, 1998 (Cadastre  de Courtalain). Commune de Courtalain.
37 Impasse du Cèdre. Cne de Cangey. Impasse du Cèdre, 1998 (Cadastre).
  37 Rue des Cèdres.  Cne d’Athée-sur-Cher. Les Huileries,  1826 (Cadastre) ; Les Huileries,  1947 (Cadastre) ; Rue des Cèdres,  1998 (Cadastre).
  37 Rue des Cèdres. Cne de Beaumont-en-Véron. Le Bourg, 1955 (Cadastre) ; Rue des Cèdres, 1998 (Cadastre).
  37 Rue des Cèdres. Cne de Bourgueil. Les Coursannes, 1830 (Cadastre) ; Les Coursannes, 1953 (Cadastre) ; Cité des Coursannes : Rue des Cèdres, à  partir de l’allé des Troènes vers la rue du 8 Mai 1945, 3 juillet 1996  (Délibération du Conseil Municipal). Le cadastre de 1998 porte : allée des  Cèdres.
  37 Rue du Cèdre. Cne de Fondettes. Lotissement de Beaumanoir : Rue du Cèdre,  20 juillet 1970 (Délibération du Conseil Municipal).
  41 Les Cèdres. Cne de Chouzy-sur-Cisse. Les Cèdres, 1959 (Cadastre).
  41 Rue des Cèdres. Cne de Rahart. Le Rouillis, 1833 (Cadastre du Rouillis)  ; Rue des Cèdres, 1998 (Cadastre).  Commune du Rouillis.
  45 Impasse du Cèdre. Cne de Saint-Jean-de-la-Ruelle. Impasse du Cèdre, 1998 (Cadastre).
  45 Le Cèdre. Cne de Saint-Jean-de-la-Ruelle.
45 Rue des Cèdres. Cne de Saint-Jean-de-Braye. Rue des Cèdres, 1998 (Cadastre).
Cèdre précédé ou suivi d’un adjectif qualificatif
Bleu.
  37 Rue des Cèdres-Bleus. Cne de Saint-Avertin. Grand’Cour, 1822 (Cadastre) ; Grand’Cour, 1960 (Cadastre) ; Lotissement de la Grande 
  Babinière : Rue des Cèdres Bleus, 23 février 1978 (Délibération 
  du Conseil Municipal) ; Cession gratuite de l’assiette de la rue à 
  la commune de Saint Avertin : Rue des Cèdres Bleus, 24 septembre 1986 
(Délibération du Conseil Municipal).
45 Rue du Cèdre-Bleu. Cne de Saint-Jean-de-Braye. Rue du Cèdre 
Bleu, 1998 (Cadastre).
Grand.
  37 Le Grand-Cèdre. Cne de Saint-Avertin. Le Petit Bois, 26 septembre1740 (acte  Michau-Tours) ; Le Petit Bois,  1822 (Cadastre) ; Le Petit Bois, 17  octobre 1862 (acte Sauvalle-Tours) ; Le  Grand Cèdre, 1998 (Cadastre). Toponyme créé lors du lotissement définitif  de la propriété du Petit-Bois, en 1969.
37 Rue du Grand-Cèdre. Cne de Saint-Avertin. Rue de la Petite Alouette, 1960  (Cadastre) ; La partie Sud de la rue de  la Petite Alouette : Rue du Grand Cèdre, 28 octobre 1971 (Délibération du  Conseil Municipal).
Cédrillon. Nom de personne d’origine française.
  41 Cédrillon. Cne des Roches-l’Évêque. Cédrillon, 
  1831 (Cadastre).
Ceffouard. Nom de personne d’origine française.
  18 Les Ceffouards. Cne d’Argent-sur-Sauldre. Les Ceffouards, 1817 (Cadastre) 
  ; Les Ceffouards, 1955 (Cadastre).
C.E.G. Collège d’Enseignement Général.
  37 Rue du C.E.G. Cne de Château-la-Vallière. Rue du C.E.G., 1998 
  (Cadastre).
Cegordet. Nom de personne d’origine française.
  18 Les Cegordets. Cne de La Chapelotte. Cégordet, domaine, 1829 (Cadastre) 
  ; Les Cegordets, 1945 (Cadastre).
Ceinse.
  37 La Ceinse. Cne de Genillé. La Ceinse, 1831 (Cadastre) ; La Ceinse, 
  1966 (Cadastre).
Ceintreuse.
  28 Ceintreuse. Cne de Faverolles. Ceintreuse, 1834 (Cadastre) ; Ceintreuse, 
  1933 (Cadastre).
Ceinterie. Variante : Sainterie.
  45 La Ceinterie. Cne de Mareau-aux-Bois. La Ceinterie, 1810 (Cadastre) ; La 
  Ceinterie, 1967 (Cadastre).
Ceinture. n. f. Début XIIe s. Latin 
  impérial cinctura, dérivé de cinctus = action de ceindre, 
  ceinture d’homme, opposé à cingillum = ceinture de femme. 
  D’abord, bande de matière souple destinée à serrer 
  la taille ; sens analogique : en 1415, pourtour, et, en particulier, de la ville.
  37 La Ceinture-de-Madame. Cne de Pussigny. La Ceinture de Madame, 1827 (Cadastre) 
  ; La Ceinture de Madame, 1933 (Cadastre).
Célanerie. Celan, nom de personne d’origine française.
  41 La Célanerie. Cne du Gault-Perche. La Célanerie, 1827 (Cadastre) 
  ; La Célanerie, 1954 (Cadastre).
Céleriau.
  45 Le Céleriau. Cne de Saint-Jean-de-Braye. Le Céleriau, 1834 
  (Cadastre) ; Le Céleriau, 1960 (Cadastre).
Célery.
  37 Le Célery. Cne de Monthodon. Le Célery, 1835 (Cadastre) ; Le 
  Célery, 1936 (Cadastre).
Célestin. n. m. Céleste, latin 
  caelestis = céleste, qui se rapporte au ciel, et suffixe diminutif in, 
  nom de personne d’origine latine.. Religieux qui suivent la règle 
  de saint Benoit, institué vers 1254 par le pape Célestin 
  V.
  28 Les Célestins. Cne de Saint-Symphorien-le-Château. Les Célestins, 
  1832 (Cadastre). Propriété des religieux célestins, d’Éclimont.
Célestin Freinet.
  28 Rue Célestin-Freinet. Cne de Dreux. Rue Célestin Freinet, 1998 
  (Cadastre).
Celette. n. f. Variante : Cellette.
  18 La Celette. Parrochia de Celleta, 1252 (A.D. 18-9 H, abbaye de la Prée) 
  ; De Celleta, XIIIe s. (A.D. 18-G 3, Pouillé de Bourges, p. 16) ; La 
  Cellette, septembre 1386 (A.N.-JJ 129, fol. 184) ; La parroisse de Cellete, 
  1544 (A.D. 18-41 H, prieuré d’Orsan) ; La parroisse de La Cellette, 
  1567 (Nicolay, Description générale de Berry, p. 184) ; La Cellette, 
  parroisse de l’élection de Sainct Amand, partie en Berry et partie 
  en Bourbonnois, 1569 (Nicolay, Description générale du Bourbonnais, 
  p. 128) ; La Cellette, paroisse en laquelle est la maison seigneurialle de Vaux, 
  1569 (Nicolay, Description générale du Bourbonnais, p. 133,188) 
  ; La Cellecte, 1574 (A.D. 18-41 H, prieuré d’Orsan) ; La Cellette, 
  14 novembre 1788 (A.D. 18-C 1109, Élection de Bourges) ; La Cellette, 
  6 novembre 1788 (A.D. 18-C 1109, Élection de Saint-Amand-Montrond) ; 
  La Cellette, XVIIIe s. (Carte de Cassini). La paroisse de La Celette 
  avait 2 collectes : l’une dépendant de l’Élection 
  de Bourges, l’autre de celle de Saint-Amand-Montrond. Église de 
  la Conversion-de-Saint-Paul. Civitas Biturigum.
Celier. n. m. Variante : Cellier.
  18 Le Celier. Cne  de Lazenay. Le Celier, 1827  (Cadastre) ; Le Celier, 1933  (Cadastre).
Céline Lancelot.
  36 Rue Céline-Lancelot. Cne d’Écueillé. Rue Céline 
  Lancelot, 1998 (Cadastre).
Celle. n. f. XIIe s. Variante : Selle. Latin classique cella = chambre, logis étroit, maisonnette. En bas latin, il prit le sens de : sanctuaire, temple, sous l’influence de Vitruve, De Architectura. Dans le latin chrétien, il eut le sens de : demeure d’un anachorète, d’un ermite, d’un solitaire, puis lieux où habite une communauté de religieux, d’où monastère, prieuré. Cella aboutit en français à cele, puis à celle, par réaction étymologique, écrit souvent selle, sous l’influence de selle, du latin sella, siège, selle de cheval.
Celle employé absolument
18 La Celle. Monachi de Cella, 1150 (Gallia Christiana, t. 
  II, Instrumenta, col. 64) ; Parrochia de Cella supra Chier, 1201 (A.D. 18-8 
  H, abbaye de Noirlac) ; Parrochia de Cella Brioriae, 1214 (A.D. 18-8 G, chapitre 
  du Château-lès-Bourges) ; Briorra Celle, 1225 (A.D. 18-8 H, abbaye 
  de Noirlac) ; Cella Bruerie, 1259 (A.D. 18-6 H, abbaye de Fontmorigny) ; Cella 
  de Brueria, 1285 (B.N.-Baluze, Miscellanea, t. IV) ; La Celle, février 
  1381 (A.N.-JJ 118, n° 307, fol. 169) ; La Celle de Bruieres sur Chier, 1395 
  (A.D. 18-8 G, chapitre du Château-lès-Bourges) ; La Celle en Berry, 
  avril 1413 (A.N.-JJ 167, n° 88, fol. 126 v°) ; La parroisse de la Selle 
  de Bruières, 1440 (A.D. 18-8 H, abbaye de Noirlac) ; Le village de la 
  Celle Bruyères, 1485 (A.D. 18-8 H, abbaye de Noirlac) ; Parrochia de 
  Sella Brueriis, 1500 (A.D. 18-1 G, archevêché de Bourges) ; La 
  parroisse et justice de la Selle Bruyères sur Cher, appartenant au prieur 
  dudict lieu, ladicte justice tenue en fief du Roy, ressortissant au siège 
  royal de Dun le Roy, 1567 (Nicolay, Description générale de Berry, 
  p. 84) ; La Celle Bruières, prieuré en partie, l’autre partie 
  mesmes celle où est le temple est au Berry, le tout neanlmoings de l’élection 
  de Bourbonnois, 1569 (Nicolay, Description générale du Bourbonnais, 
  p. 132) ; La Celle Bruière, parroisse de l’élection de Sainct 
  Amand, 1569 (Nicolay, Description générale du Bourbonnais, p. 
  134, 189) ; Le hameau de la Celle, 1588 (A.D. 58) ; Le bourg de La Celle Bruères, 
  1698 (A.D. 18-E, seigneurie de Saint-Amand-Montrond) ; La Selle Bruère, 
  1627 (A.D. 18-20 G, chapitre de Dun-le-Roi) ; La Celle Bruère, 1629 (A.D. 
  18-20 G, chapitre de Dun-le-Roi) ; La Celle Bruere, 6 novembre 1788 (A.D. 18-C 
  1109, Élection de Saint-Amand-Montrond) ; La Celle Bruère, XVIIIe 
  s. (Carte de Cassini). Délimitation réalisée de Lignières 
  d’avec Touchay, La Celle, Condé et Saint-Hilaire-en-Lignières, 
  par Ordonnance Royale du 21 septembre 1827 (A.N.-F 2 II Cher 1). La commune 
  de La Celle-Bruère prit le nom de La Celle par la loi du 16 avril 1884, 
  car le village de Bruère en fut détaché et réuni 
  à la commune d’Allichamps, pour former la commune de Bruère-Allichamps. 
  Église Saint-Blaise. Civitas Biturigum.
  18 La Celle. Cne d’Osmery. La Celle, 1830 (Cadastre) ; La Celle, 1931 
  (Cadastre).
  45 La Celle. Cne de Nogent-sur-Vernisson. La Celle, 1831 (Cadastre).
  45 La Celle. Cne d’Ouzouer-des-Champs. La Celle, 1811 (Cadastre) ; La 
  Celle, 1933 (Cadastre).
Celle suivi d’un nom de personne, généralement le seigneur du lieu
37 La Celle-Draon. Cne de La Celle-Guenand. Cella Draconis, 
  1290 (Pouillé de Tours, p. 9) ; Messire Guiffroy de Clelt, vers 1350 
  (B.N.-Ms Français 14.356, Armorial Navarre, n° 913) ; Adam d’Azay, 
  escuyer, seigneur de La Selle Draon, août 1475 (A.N.-JJ 195, n° 1468, 
  fol. 339) ; Le fief et seigneurie de la Selledron, paroisse de La Selle Guenan, 
  1639 (B.N.-Fonds Châtre de Cangé, n° 4835, Roolle des fiefz 
  de Touraine, roolle de Preuilly, fol. 29) ; Selle Draon, XVIIIe s. 
  La famille tire son nom du fief de La Celle-Draon, paroisse réunie à 
  la commune de La Celle-Guenand. La paroisse était desservie par 2 curés 
  ayant chacun une portion de la cure ; au XVe s., Juhel, archevêque de 
  Tours décida de former 2 paroisses, dont celle à la présentation 
  de l’abbé de Noyers prit officiellement le nom de La Celle-Guenand 
  ; par décret du 2 mai 1779, l’archevêque de Tours réunit 
  les 2 paroisses sous le nom de La Celle-Guenand (A.D. 37-G 16). Église 
  Notre-Dame. Civitas Turonum.
  37 La Celle-Guenand. Altera porcio de Cella Draconis, ad Abbatem de Nucariis, 
  vers 1300 (Pouillé de Tours, p. 15) ; L’un des curés de 
  la Celle Guénard, avril 1399 (A.N.-JJ 154, n° 176, fol. 105) ; Alter 
  rector de Calla Droconis, ad Abbatem de Nucariis, XIVe s. (Pouillé de 
  Tours, p. 38) ; Ville de la Celle Guenand, 1426 ; Selle Guenand, XVIIe et XVIIIe 
  s. (titre de propriété) ; La Selle Guenand, XVIIIe 
  s. (Carte de Cassini) ; La Selle Rémillon, nivôse an 2 (Délibération 
  du conseil général de la commune). Guenand est le nom de Guillaume 
  Guenand, originaire du Poitou, seigneur de la paroisse en 1310. Délimitation 
  réalisée de La Celle-Guenand d’avec Le Petit-Pressigny par 
  Décret impérial du 22 mars 1813 : La Celle-Guenand reçoit 
  du Petit-Pressigny le village de la Rallière, soit 40 ha et 4 habitations 
  ; Le Petit-Pressigny reçoit de La Celle-Guenand partie de sa section 
  C 1 : 2 habitations de la Barillère et le village de Ré, soit 
  30 ha et 2 habitations (A.N.-F 2 II Indre-et-Loire 1). L’Ordonnance Royale 
  du 15 novembre 1826 supprima la commune de Sainte-Julitte et attribua à 
  La Celle-Guenand les sections A 3, B, C 1 et D 3 : les hameaux de la Bernardière, 
  sauf 1 maison, de la Brunellière, des Clous, de la Gablinière, 
  de la Mignonnière, et de la Tremblaie, Beauvais, Arpensais ou Repinçay 
  et les Poteries (A.N.-F 2 II Indre-et-Loire 1). Église Notre-Dame. Civitas Turonum.
Celle suivi d’un nom de saint
37 La Celle-Saint-Avant. Ad Cellam, 1081 (Cartulaire de Noyers, charte 91) ; Sicut semita inde ad Cellam abiens eam partitur, 1083 (Cartulaire de Noyers, charte 105) ; Cella Sancti Adventii, 1089 (Cartulaire de Noyers, charte 179) ; Cella, 1099 (Cartulaire de Noyers, charte 274) ; Cella Sancti Aventi, 1137 (Cartulaire de Noyers, charte 505) ; Es parroisse de la Celle, 15 février 1335 (Cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, p. 107, charte 214) ; La parroisse de la Celle Saint Avant, 6 mai 1336 (Cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, p. 143, charte 238) ; La Selle Sainct Avant, juillet 1446 (A.N.-JJ 176, n° 434, fol. 288 v°) ; Laselle Saint Avant, XVIIIe s. (Carte de Cassini). Église Saint-Avant. Civitas Turonum.
Celle suivi d’un nom de lieu
18 La Celle-Condé. Cella, 1114 ; Cella prope Linerias, 1220 (A.D. 18-H, abbaye de Chezal-Benoit) ; Parrochia de Cella et de Condeyo, 1317 (A.D. 18-H, abbaye de Chezal-Benoit) ; La parroisse de La Selle près Linières, 1510 (A.D. 18-23 G, chapitre de Lignières) ; La Selle près Lignères, 1583 (A.D. 18-1 G, archevêché de Bourges) ; La Selle Feuilleuse, 1640 (A.D. 18-41 H, prieuré d’Orsan) ; La Celle proche Linières, 1648 (Pouillé de Bourges) ; La paroisse de La Celle Condé, 1724 (A.D. 18-41 H, prieuré d’Orsan) ; La paroisse de La Selle près Lignières, 5 septembre 1766 (A.D. 18-2 F 147) ; La Celle sous Condé, 30 octobre 1788 (A.D. 18-C 1109, Élection d’Issoudun) ; La Selle, XVIIIe s. (Carte de Cassini). L’Ordonnance Royale du 13 février 1844 supprima la commune de Condé-en-Lignères et divisa son territoire entre les communes de La Celle, qui reçut le chef-lieu, section A, qui devint la section D de la nouvelle commune, de Lignières, qui reçut les sections C et D, et de Montlouis, qui reçut la section B ; la commune de La Celle prit le nom de La Celle-Condé. Modification réalisée de limites entre La Celle-Condé et Chezal-Benoit par Arrêté Préfectoral du 19 mai 1949. Modification réalisée de limites entre La Celle-Condé et Lignières par Arrêté Préfectoral du 2 juillet 1951. Église Saint-Germain. Civitas Biturigum.
Cellé. Bas latin Coeliacus. Gentilice 
  Coelius et suffixe acus. La forme Scelei, Sydeliacus supposerait le nom de personne 
  d’origine germanique Sitilus.
  41 Cellé. Villam Cledas, Ve (Actus Pontificum Cenomansis, 
  éd. Busson et Leche, p. 33) ; Cledoe, VIIe, IXe 
  s. (Gesta Episcoporum Cenomansis) ; In Villa Scelei, sunt qui nuncupant Sydeliacus, 
  870 (A.D. 41-G, autorisation de fondation du Prieuré de Cellé, 
  accordée par Robert, évêque du Mans) ; Cledoe, vers 960 
  (Analecta Mabilonis) ; Selliacus, 1247 (Gallia Christiana, t. VII, Instrumenta, 
  col. 247) ; Celleyum, XVIe s. (A.D. 41-G, Cellé) ; Cellé, 
  1740 (B. M. d’Orléans, Ms 995, fol. 33) ; Cellé, XVIIIe 
  s. (Carte de Cassini). Église Notre-Dame. Civitas Cenomanum.
Celleray.
  45 Celleray. Cne de Montliard. Celleray, 1816 (Cadastre) ; Celleray, 1934 (Cadastre).
Cellerie. n. f. Propriété attachée 
  au bénéfice du cellérier.
  37 La Cellerie. Cne de Neuillé-Pont-Pierre. La Cellerie, 1827 (Cadastre) 
  ; La Cellerie, 1953 (Cadastre). Le cadastre de 1953 note : fontaine.
Cellérier. Vers 1175. Latin chrétien 
  cellararius, économe responsable du cellarium = cellier. Office en dignité 
  d’un couvent ou d’une abbaye, religieux préposé au 
  soin du cellier, économe.
  18 Le Cellérier. Cne de Saint-Hilaire-de-Gondilly. Le village du Celerier, 
  1767 (A.D. 18-B, justice de Villequiers) ; Les Celeriers, XVIIIe s. (Carte de 
  Cassini).
  18 Le Cellérier. Cne de Lury-sur-Arnon.
Celletrie. Cellet.
  37 La Celletrie. Cne de Saint-Ouen-les-Vignes.
Cellette. n. f. Variante : Celette, Sellette. Bas latin cella = lieu où habite une communauté 
  de religieux, et suffixe diminutif itta ; la petite cellule (FEW, II, 575a).
41 Cellettes. Cella Sancti Mundrici, vers 1272 (Pouillé de Sens, p. 126) 
  ; Ès parroisse de Cellettes, novembre 1288 (Cartulaire de Blois, charte 
  5, p. 11) ; Parroisse de Celletes, 1408 (Cartulaire de Blois, charte 51, p. 
  137) ; Cellette, mai 1466 (A.N.-JJ 202, n° 60, fol. 38 v°) ; Sellettes, 
  1740 (B. M. d’Orléans, Ms 995, fol. 235) ; Cellette, XVIIIe s. (Carte de Cassini). Saint Mondry est le nom primitif et le patron de la paroisse.
45 Cellette. Cne de Sennely. Cellette, 1823 (Cadastre).
Cellier. Variante : Celier, Sellier. Début XIIe s. Bas latin cellarium = garde-manger, office, dérivé de cella = petite chambre, magasin, chapelle d’un temple, et en latin chrétien, cellule du moine. D’abord, chambre à provisions, puis pièce fraiche où se conserve le vin et les denrées. Par confusion avec sellier, fabricant de selle, cellier est devenu un nom de personne dès le XIVe s.
Cellier employé absolument
18 Celliers. Cne d’Augy-sur-Aubois. Le villaige de Celliers, 
  1499 (A.D. 18-E, terrier de Sancoins).
  18 Celliers. Cne de Saint-Outrille. Le village et mestairie des Selliers, 1503 
  (A.D. 18-6 G, abbaye de Massay) ; Le lieu et domaine du Sellier, 1777 (A.D. 
  18-B, justice de Graçay) ; Les Selliers, XVIIIe s. (Carte de Cassini) 
  ; Domaine de Celiers, 1809 (Cadastre) ; Celliers, 1936 (Cadastre).
  18 Le Cellier. Cne de Lazenay.
  18 Les Celliers. Cne de La Perche. Les Celliers, 1836 (Cadastre) ; Les Celliers, 
  1961 (Cadastre).
  18 Les Celliers. Cne de Saint-Amand-Montrond.
28 Rue du Cellier.Cne de Bonneval. Rue du Cellier,  1490 (A.D. 28-H 669).
  37 Le Cellier. Cne de Saint-Avertin. Vigne près les Poncheries, au lieu appellé  le Cellier, 2 mai 1594, 29 janvier 1745 (A.C. de Saint-Avertin-GG 21, fol.  9).
  37 Le Cellier. Cne de Vou. Le Sellier, XVIIIe s. (Carte de Cassini) 
  ; Le Cellier, 1833 (Cadastre) ; Le Cellier, 1934 (Cadastre)..
  37 Les Celliers. Cne de Neuvy-le-Roi. Les Celliers, XVIIIe s. (A.D. 
  37-C 633).
  45 Le Cellier. Cne du Bardon. Le Cellier, 1829 (Cadastre de Meung-sur-Loire) 
  ; Le Cellier, 1938 (Cadastre).
Cellier suivi d’un nom de personne, propriétaire ou tenancier primitif
37 Le Cellier-Marc. Cne de Cormery. La maison du Sellier Marc, dépendant desd. Moulins de Cormery, 1er juin 1791 (A.D. 37-1 Q 305, P.V. 62 n° 3. Biens Nationaux) ; Au midi desd. moulins [de Cormery], le chemin entre 2, un corps de bâtiment connu sous le nom de Cellier Marc, la porte du bâtiment du Cellier Marc ayant son ouverture sur la cour de la ci devant abbaye, 29 germinal an 9 (A.D. 37-1 Q 472, P.V. 8. Biens Nationaux). Bien National.
Cellier suivi d'un nom de lieu
45 Le Cellier-de-Flotin. Cne de Boiscommun. La maison du Cellier de Flotin, à Boiscommun, juin 1307 (A.N.-JJ 38, fol. 100 v°, n° 238). Propriété du prieuré Notre-Dame de Flotin.
Cellier précédé ou suivi d’un adjectif qualificatif
Petit.
  41 Le Petit-Cellier. Cne de Monteaux. Le Petit Cellier, 1818 (Cadastre) ; Le 
  Petit Cellier, 1936 (Cadastre).
Rouge.
  18 Le Cellier-Rouge. Cne de Marseilles-lès-Aubigny. Le Celier Roge, 1410 
  (A.D. 18-4 H, abbaye Saint-Sulpice de Bourges) ; La métairie du Cellier 
  Rouge, 1616 (A.D. 18-4 H, prieuré d’Aubigny-sur-Loire) ; La maison 
  du Sellier Rouge, 1724 (A.D. 18-4 H, abbaye Saint-Sulpice de Bourges) ; Le Cellier 
  Rouge, 1829 (Cadastre) ; Le Cellier Rouge, 1959 (Cadastre). Cellier des dimes 
  de vin du prieuré d’Aubigny-sur-Loire.
Vieux.
  41 Le Vieux-Cellier. Cne de Saint-Martin-des-Bois.
  41 Le Vieux-Cellier. Cne de Ternay. Le lieu appelé le Vieux Cellier, 
  situé au bois de Montfenais.
Celon. Variante : Selon. 
  Salo, nom de personne d’origine germanique.
  18 Celon. Cne de Saint-Germain-des-Bois. Villa de Celon, 1348 (A.D. 18-8 G, 
  chapitre du Château-lès-Bourges) ; Le village de Selon, 1350 (A.D. 
  18-8 H, abbaye de Noirlac) ; Sellon, 1440 (A.D. 18-7 G, chapitre Saint-Pierre-le-Puellier 
  de Bourges) ; De Celonio, 1446 (A.D. 18-5 H, abbaye de Chalivoy) ; Le villaige 
  de Selon, 1465 (A.D. 18-7 G, chapitre Saint-Pierre-le-Puellier de Bourges) ; 
  Cellon, 1484 (A.D. 18-8 H, abbaye de Noirlac) ; Sellon, 1559 (A.D. 18-E, terrier 
  de Saint-Germain-des-Bois) ; Le village de Celon, 1611 (A.D. 18-8 H, abbaye 
  de Noirlac) ; La Foule, autrement Selon, 1665 (A.D. 18-8 H, abbaye de Noirlac) 
  ; Le village de Cellon, 1770 (A.D. 18-C, rôles des Élections de 
  Berry) ; Pierre Martin, maréchal, au village de Celon, paroisse de Saint 
  Germain des Bois, 1777 (A.D. 18-B 2568) ; Selon, XVIIIe s. (Carte 
  de Cassini) ; Celon, village, 1827 (Cadastre) ; Celon, 1847 (B.N.-Ms Français 
  9846) ; Celon, 1933 (Cadastre).
  36 Celon. Cne de Villedieu-sur-Indre. Celon, 1826 (Cadastre) ; Celon, 1960 (Cadastre). 
  La limite entre les provinces de Berry et de Touraine et de leurs Coutumes passait 
  au-dessus du puits du hameau de Celon. Fief.
  36 Celon. Celon, 1212 (B.N.-Ms Latin 12.820. Cartulaire de Déols) ; Cellon, 
  novembre 1466 (A.N.-JJ 202, n° 89, fol. 54 v°) ; La parroisse de Celon, 
  1567 (Nicolay, Description générale de Berry, p. 162) ; Le sieur 
  d’une mestairie assize en la parroisse de Sellon, qui fut à Jean 
  Couredin, dict Courtin, 1635 (A.D. 18-B 1061, art. 485, fol. 58 r°) ; Sellon, 
  1740 (A.D. 36-C 167) ; Celon, 8 novembre 1788 (A.D. 18-C 1109, Élection 
  de La Châtre) ; Celon, XVIIIe s. (Carte de Cassini). Délimitation 
  réalisée de Ceaulmont d’avec Celon, par Ordonnance Royale 
  du 3 février 1828 : Ceaulmont cède à Celon 5 ha 60 a, et 
  Celon cède à Ceaulmont 30 a, sans habitation ; le nouveau tracé 
  suit le ruisseau (A.N.-F2 II Indre 1, plan annexé à la minute). 
  Église Saint-Germain. Civitas Biturigum.
Celte. n. m. XVIIe s. Latin pluriel Celtae = groupe de peuples indoeuropéens originaires d’Allemagne orientale. 
  En français, groupe de peuples qui s’établirent en Europe occidentale lors des 1er et 2e millénaire avant J.-C., notamment en Gaule.
  28 Impasse des Celtes. Cne de Chartres. Impasse des Celtes, février 1961 (Délibération du Conseil Municipal) ; Impasse des Celtes, 1969 
  (Cadastre).
Celteville. Celte et ville = domaine rural.
  45 Celteville. Cne de Vennecy. Celteville, 1835 (Cadastre) ; Celteville, 1958 (Cadastre).
Cément.
  37 Cément. Cne de Chinon. Semans, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Cément, 1837 (Cadastre) ; Cément, 1967 (Cadastre).
Cementière. n. m.Variante : Cimetière.
  41 Le Cementière. Cne de Coulommiers-la-Tour. La Rue qui est appelée le Cementière, 1321 (Cartulaire de Vendôme, charte 756).