Canal


Canal. n. m. Avant 1150. Pluriel : canaux. Latin canalis, dérivé de canna = roseau, du grec kanna = roseau, baguette de jonc, au sens de conduite d’eau. D’abord bras ou lit d’un cours d’eau, puis en 1538 : cours d’eau artificiel, le plus souvent navigable. Types de canal : canal de navigation, de dérivation, latéral, d’aménagement, d’irrigation et de dessèchement.
Canal de navigation. Son parcours se divise en biefs qui possèdent des écluses pour les séparer les uns des autres. Ce partage permet d’avoir, entre 2 écluses consécutives, un niveau d’eau horizontal, la différence des niveaux se réglant par les écluses. Les bateaux descendant ou montant passent d’un bief à l’autre en franchissant la chute qui représente la différence de niveaux des biefs d’amont et d’aval. Grâce à ce système, le canal peut franchir une ligne de partage des eaux.
Canal de dérivation. En Val de Loire, son emploi est presque exclusivement réservé au moulin. Il sert à conduire les eaux de la rivière à l’usine, bâtie sur une dérivation pour les cours d’eau ni navigables ni flottables ; la partie aval prend le nom de bief, et la partie amont, d’arrière bief. Sur les rivières navigables et flottables, le canal de dérivation se crée par la digue qui sépare les eaux.
Canal latéral. Canal de navigation creusé dans une vallée dont il suit le tracé et la pente, sans jamais franchir une ligne de partage des eaux.
Canal d’irrigation et d’assèchement. Ce canal sert à rendre un terrain propre à la culture, en amenant de l’eau ou en la retirant.

Canal employé absolument

18 Le Canal. Cne d’Allouis. Le Canal, 1934 (Cadastre).
18 Le Canal. Cne d’Arçay. Le Canal, locature, 1812 (Cadastre) ; Le Canal, 1847 (B.N.-Ms Français 9844) ; Le Canal, 1931 (Cadastre).
18 Le Canal. Cne de Châteauneuf-sur-Cher. Le Canal, 1969 (Cadastre). Section du Canal de Berry.
18 Le Canal. Cne de Saint-Hilaire-de-Gondilly. Le Canal, 1835 (Cadastre) ; Le Canal, 1939 (Cadastre).
18 Les Canaux. Cne de Massay.
18 Les Canaux. Cne de Sancoins. Les Canots ou les Canots, XVIIIe s. ; Les Canaux, 1837 (Cadastre) ; Les Bruyères, 1963 (Cadastre).
18 Rue du Canal. Cne de Bannay. Rue du Canal, 1968 (Cadastre). Tronçon du Chemin Départemental n° 955.
18 Rue du Canal. Cne de Jouet-sur-l’Aubois. Rue du Canal, 1951 (Cadastre).
18 Rue du Canal. Cne du Châtelet. Rue du Canal, 1998 (Cadastre).
28 Le Canal. Cne de Chuisnes. Le Canal, 1830 (Cadastre). Dérivation de la rivière de l’Eure.
28 Le Canal. Cne de Germignonville. Le Canal, 1835 (Cadastre) ; Le Canal, 1933 (Cadastre). Dérivation d’un bras de la rivière de la Conie, pour alimenter la pièce d’eau du château de Cambray.
28 Le Canal. Cne de Pontgouin. Le Canal, 1830 (Cadastre). Dérivation du lit de la rivière de l’Eure.
28 Le Canal. Cne de Thimert-Gâtelles. Le Canal, 1819 (Cadastre de Thimert).
28 Les Canaux. Cne de Chuisnes. Les Canaux, 1830 (Cadastre). Dérivation de la rivière de l’Eure.
28 Rue du Canal. Cne de Maintenon. Rue du Canal, 1998 (Cadastre).
37 Impasse du Canal. Cne de Tours. Impasse du Canal, 1975 (Cadastre). Commune de Saint-Pierre-des-Corps.
37 Le Canal. Cne de Bourgueil. Le Canal, 1830 (Cadastre) ; Le Canal, 1953 (Cadastre). Le canal de l’abbaye Saint-Pierre de Bourgueil.
37 Le Canal. Cne de Chédigny. Le Canal, 1826 (Cadastre) ; Le Canal, 1935 (Cadastre). Paroisse Saint-Pierre.
37 Le Canal. Cne de Langeais. Le Canal, paroisse Saint Jean, joignant du levant le ruisseau de Roumert, 24 août 1820 (acte Biermant-Langeais).
37 Les Canaux. Cne de Razines. Les Canaux, 1836 (Cadastre) ; Les Canaux, 1933 (Cadastre). Les canaux forment un quadrilatère sur le cadastre de 1836.
37 Rue des Canaux. Cne de Bléré. Rue des Canaux, 1998 (Cadastre).
37 Rue du Canal. Cne de Bourgueil. Rue du Canal, 1953 (Cadastre).
37 Rue du Canal. Cne de Tours. Chemin rural des Guetteries, 1811 (Cadastre de Saint-Pierre des Corps) ; Rue du Canal, 23 mars 1875 (Arrêté municipal), et 27 septembre 1889 (Délibération du Conseil municipal) ; Rue du Canal, 1975 (Cadastre). Commune de Saint-Pierre-des-Corps.
41 Le Canal. Cne de Lamotte-Beuvron. Le Canal, 1838 (Cadastre) ; Le Canal, 1956 (Cadastre). Canal de la Sauldre.
41 Rue du Canal. Cne de Lamotte-Beuvron. Rue du Canal, 1998 (Cadastre). Canal = Canal de la Sauldre.
41 Rue du Canal. Cne de Selles-sur-Cher. Rue du Canal, 1998 (Cadastre).
45 Impasse du Canal. Cne de Châtillon-Coligny. Impasse du Canal, 1998 (Cadastre).
45 Le Canal. Cne de Girolles. Le Canal, 1832 (Cadastre) ; Le Canal, 1964 (Cadastre).
45 Le Canal. Cne de Mézières-lez-Cléry. Le Canal, 1826 (Cadastre) ; Le Canal, 1956 (Cadastre).
45 Les Canaux. Cne de Quiers-sur-Bézonde. Les Canaux, 1825 (Cadastre) ; Les Canaux, 1962 (Cadastre).
45 Rue du Canal. Cne d’Amilly. Rue du Canal, 1826 (Cadastre) ; Rue du Canal, 1968 (Cadastre).
45 Rue du Canal. Cne de Corquilleroy. Rue du Canal, 1998 (Cadastre).
45 Rue du Canal. Cne de Montargis. Le Pré Fousson, 1824 (Cadastre) ; Rue du Canal, 13 août 1877 (Délibération du Conseil Municipal) ; Rue du Canal, 1967 (Cadastre). Cité du Château.

Canal suivi d’un nom de personne, propriétaire ou tenancier primitif

37 Le Canal-Voyard. Cne de Noizay. Canal Vorard, XVIIIe s. ; Canal Voyard, 1816 (Cadastre) ; Canal Voyard, 1957 (Cadastre).
41 Le Canal-Frinquembault. Cne de Vendôme. Le Fossé le Comte, L’Eyve Friquembault, XVIe s. ; Le Canal de Frinquembault ou du Pré Signac, XIXe s. Fossé de défense de la ville, entre Saint-Pierre-de-la-Motte et les Tours de l’Hôtel de Ville. Affluent de la rivière de la Grève.

Canal suivi d’un nom de saint

41 Le Canal-de-Saint-Pierre-la-Motte. Cne de Vendôme. Le Canal de Saint Pierre la Motte. Affluent du Canal Frinquembault

Canal suivi d’un nom de lieu ou de cours d’eau

Abbaye.
41 Le Canal-de-l’Abbaye. Cne de Vendôme. Le Canal de l’Abbaye, (Cartulaire de Vendôme, charte 60).

Arcisses.
28 Le Canal-d’Arcisses. Cne de Nogent-le-Rotrou.

Arnon.
18 Le Canal-de-l’Arnon. Canal séparatif des communes de Vierzon et de Saint-Hilaire-de-Court. Bras de la rivière de l’Arnon.

Beaulieu.
37 Le Canal-de-Beaulieu. Cne de Beaulieu-lès-Loches. Canal de Beaulieu, 1827 (Cadastre) ; Canal de Beaulieu, 1959 (Cadastre). Canal de dérivation de la rivière de l’Indre.

Berry. Charles Ferdinand d’Artois, duc de Berry.
03-18-37-41 Le Canal-de-Berry.
03 : Commune d'Ainay-le-Château, Audes, Ételon, Isle-sur-Marmande, Meaulnes, Montluçon (branche de Montluçon), Nassigny, Saint-Victor, Valigny, Vaux.
18 : Commune d’Ainay-le-Vieil, Annoix, Augy-sur-Aubois, Bannegon, Bessais-le-Fromental, Bourges, Charenton-du-Cher, Le Chautay, Dun-sur-Auron, Épineuil-le-Fleuriel, La Chapelle-Hugon, Charenton-du-Cher, Le Chautay, Colombier, Croisy, Drevant, Épineuil-le-Fleuriel, Grossouvre, La Guerche-sur-l’Aubois, Jouet-sur-l’Aubois, La Perche, Marmagne, Marseilles-lès-Aubigny (branche de Marseilles), Mehun-sur-Yèvre, Méry-sur-Cher, Neuilly-en-Dun, Parnay, La Perche, Plaimpied-Givaudins, Le Pondy, Saint-Amand-Montrond, Saint-Denis-de-Palin, Saint-Just, Saint-Pierre-les-Étieux, Sancoins, Thaumiers, Torteron, Vernais, Verneuil, Vierzon.
37 : Commune d’Athée-sur-Cher, Bléré, Chenonceaux, Chisseaux, Dierre, Larçay, Saint-Avertin, Saint-Pierre-des-Corps et Tours (Cher canalisé et canal de jonction Cher / Loire), Véretz.
41 : Commune d’Angé, Châtillon-sur-Cher, Châtres-sur-Cher, Chissay-en-Touraine, Gièvres, Langon, Mennetou-sur-Cher, Monthou-sur-Cher, Montrichard, Noyers-sur-Cher (branche de Noyers), Saint-Aignan, Saint-Georges-sur-Cher, Saint-Romain-sur-Cher, Selles-sur-Cher, Thésée, Thénioux, Monthou-sur-Cher, Angé, Bourré, Montrichard, Saint-Georges-sur-Cher, Villedieu-le-Château, Villefranche-sur-Cher.
Le canal de Berry est formé de 3 branches qui se rejoignent à Bannegon, Cher, dont les extrémités desservent les villes de Montluçon (Allier), Marseilles-lès-Aubigny (Cher) et Noyers-sur-Cher (Loir-et-Cher). Ce dernier tronçon se poursuit jusqu’à Saint-Avertin, Indre-et-Loire, par le Cher canalisé puis jusqu’à Tours par le canal de jonction du Cher à la Loire. Le canal comprend 115 écluses sur la totalité de son parcours dont 2 sur le canal de jonction et 16 sur le Cher canalisé.
Canal du Cher, début XIXe s. (Carte de Cassini, n° 11 La Châtre) ; Canal du Berry projetté, 1808 (Cadastre de Mehun-sur-Yèvre) ;  Axe du Canal du duc de Berry, 1814 (Cadastre de Bourges) ; Le Canal du Duc de Berry, 1814 (Cadastre de Bourges) ; Canal du Duc de Berry, 1825 (Cadastre de Thénioux) ; Canal du duc de Berry, Canal du Berry, 1825 (Cadastre de Vierzon-Village) ; Emplacement du Canal du Duc de Berry, 1826 (Cadastre de Châtres-sur-Cher) ; Le Canal de Berry, 1826 (Cadastre de Dun-sur-Auron) ; Canal de Berry, 1830 (Cadastre de Charenton-du-Cher) ; Canal du Berry, 1830 (Cadastre de Charenton-du-Cher, Vernais) ; Canal du Duc de Berry, 1830 (Cadastre de Saint-Pierre-les-Étieux) ; Canal du Berry, commune de Vierzon Village, 1er juillet 1831 (A.N.-F 2 II Cher 1, plan) ; Canal du Berry, 1833 (Cadastre de Noyers-sur-Cher) ; Canal de Berry, Canal du Berry, 1834 (Cadastre de La Chapelle-Hugon) ; Canal de Berry, Canal du Berry, 1834 (Cadastre de La Guerche-sur-l’Aubois) ; Canal de Berry, 1834 (Cadastre de Châtillon-sur-Cher) ; Canal de Berry, 1835 (Cadastre de Selles-sur-Cher) ; Canal de Berry, 1836 (Cadastre d’Ainay-le-Vieil, Épineuil-le-Fleuriel, Jouy [Sancoins], Neuilly-en-Dun) ; Canal du Berry, 1836 (Cadastre d’Augy-sur-Aubois, La Perche) ; Canal de Berry, 1837 (Cadastre de Sancoins) ; Canal du Berry, 1847 (Cadastre de Foëcy) ; Canal du Berry, 1931 (Cadastre de Saint-Just) ; Canal de Berry, 1935 (Cadastre de Grossouvre) ; Canal de Berry, 1938 (Cadastre de Bannegon) ; Canal du Berry, 1940 (Cadastre de Foëcy) ; Canal de Berry, 1946 (Cadastre de Thénioux) ; Canal du Berry, 1946 (Cadastre de Selles-sur-Cher) ; Canal du Berry, 1952 (Cadastre de Châtillon-sur-Cher) ; Canal de Berry, 1953 (Cadastre de Saint-Pierre-les-Étieux) ; Canal du Berry, 1954 (Cadastre de Marmagne) ; Canal de Berry, 1955 (Cadastre de Charenton-du-Cher) ; Canal du Berry, 1955 (Cadastre de Charenton-du-Cher) ; Canal du Berry, 1957 (Cadastre de La Guerche-sur-l’Aubois) ; Canal de Berry, 1960 (Cadastre d’Ainay-le-Vieil) ; Canal du Berry, 1960 (Cadastre de Dun-sur-Auron) ; Canal du Berry, 1961 (Cadastre de La Perche) ; Canal du Berry, 1963 (Cadastre de Sancoins) ; Canal de Berry, 1966 (Cadastre d’Épineuil-le-Fleuriel, Mehun-sur-Yèvre).
Les cadastres de 1808 de Mehun-sur-Yèvre, de 1814 de Bourges et de 1826 de Châtres-sur-Cher en notent le tracé : nota, la teinte rouge indique la surface occupée par le lit et les côtés du canal. Sur le cadastre de la commune de Jouy (Sancoins), le tracé du canal longe la rivière de l’Aubois. Sur le cadastre de C hâtres-sur-Cher, le lit du canal intègre les lieuxdits bâtis de la Guélichonnerie et des Saules.
1er projet. Mémoire de M. de Marivette, sur l’utilité publique du Canal de la province du ci devant Berry en France, et les avantages qui doivent résulter de son exécution pour le commerce de l’Empire, 1771-1806 (Recueil Polytechnique des Ponts et Chaussées, 1807, Vol. II, cahier 5, p. 70-80).
Réalisation.
Canal du Cher, début XIXe s. (Carte de Cassini, n° 11 La Châtre) ; Canal du Berry projetté, 1808 (Cadastre de Mehun-sur-Yèvre) ; Axe du Canal du duc de Berry, 1814 (Cadastre de Bourges) ; Le Canal du Duc de Berry, 1814 (Cadastre de Bourges) ; Canal du Duc de Berry, 1825 (Cadastre de Thénioux) ; Canal du duc de Berry, Canal du Berry, 1825 (Cadastre de Vierzon-Village) ; Emplacement du Canal du Duc de Berry, 1826 (Cadastre de Châtres-sur-Cher) ; Le Canal de Berry, 1826 (Cadastre de Dun-sur-Auron) ; Canal de Berry, 1830 (Cadastre de Charenton-du-Cher) ; Canal du Berry, 1830 (Cadastre de Charenton-du-Cher, Vernais) ; Canal du Duc de Berry, 1830 (Cadastre de Saint-Pierre-les-Étieux) ; Canal du Berry, commune de Vierzon Village, 1er juillet 1831 (A.N.-F 2 II Cher 1, plan) ; Canal du Berry, 1833 (Cadastre de Noyers-sur-Cher) ; Canal de Berry, Canal du Berry, 1834 (Cadastre de La Chapelle-Hugon) ; Canal de Berry, Canal du Berry, 1834 (Cadastre de La Guerche-sur-l’Aubois) ; Canal de Berry, 1834 (Cadastre de Châtillon-sur-Cher) ; Canal de Berry, 1835 (Cadastre de Selles-sur-Cher) ; Canal de Berry, 1836 (Cadastre d’Ainay-le-Vieil, Épineuil-le-Fleuriel, Jouy [Sancoins], Neuilly-en-Dun) ; Canal du Berry, 1836 (Cadastre d’Augy-sur-Aubois, La Perche) ; Canal de Berry, 1837 (Cadastre de Sancoins) ; Canal du Berry, 1847 (Cadastre de Foëcy) ; Canal du Berry, 1931 (Cadastre de Saint-Just) ; Canal de Berry, 1935 (Cadastre de Grossouvre) ; Canal du Berry, 1940 (Cadastre de Foëcy) ; Canal de Berry, 1946 (Cadastre de Thénioux) ; Canal du Berry, 1946 (Cadastre de Selles-sur-Cher) ; Canal du Berry, 1952 (Cadastre de Châtillon-sur-Cher) ; Canal de Berry, 1953 (Cadastre de Saint-Pierre-les-Étieux) ; Canal du Berry, 1954 (Cadastre de Marmagne) ; Canal de Berry, 1955 (Cadastre de Charenton-du-Cher) ; Canal du Berry, 1955 (Cadastre de Charenton-du-Cher) ; Canal du Berry, 1957 (Cadastre de La Guerche-sur-l’Aubois) ; Canal de Berry, 1960 (Cadastre d’Ainay-le-Vieil) ; Canal du Berry, 1960 (Cadastre de Dun-sur-Auron) ; Canal du Berry, 1961 (Cadastre de La Perche) ; Canal du Berry, 1963 (Cadastre de Sancoins) ; Canal de Berry, 1966 (Cadastre d’Épineuil-le-Fleuriel, Mehun-sur-Yèvre).
Les cadastres de 1808 de Mehun-sur-Yèvre, de 1814 de Bourges et de 1826 de Châtres-sur-Cher en notent le tracé : nota, la teinte rouge indique la surface occupée par le lit et les côtés du canal. Sur le cadastre de la commune de Jouy (Sancoins), le tracé du canal longe la rivière de l’Aubois. Sur le cadastre de Châtres-sur-Cher, le lit du canal intègre les lieuxdits bâtis de la Guélichonnerie et des Saules.
Historique.
Par décret impérial daté du 16 novembre 1807, il fut décidé que le Cher serait rendu navigable depuis Montluçon jusqu’à son embouchure dans la Loire près de Villandry. 7 mois plus tard, le directeur général des Ponts-et-Chaussées chargea l’ingénieur en chef Joseph-Michel Dutens de la rédaction des projets. Suite au mémoire rendu par Joseph-Michel Dutens en février 1809, on préféra la solution d’un canal latéral au Cher. Alors que les travaux étaient commencés depuis juillet 1809, le Conseil Général du Cher demanda en septembre 1810 que le canal quitte le lit du Cher pour passer par Bourges et offre 500.000 F pour l’exécution de ce nouveau tracé. Par décret impérial du 24 février 1811, il fut demandé que la prolongation entre Vierzon et Nevers via Bourges soit étudiée. Dans le mémoire répondant à ce décret, Joseph-Michel Dutens envisagea une voie d’eau desservant Saint-Amand-Montrond, Bannegon, Bourges et une branche reliant Vierzon au bec d’Allier via Bannegon qui correspond au tracé réalisé.
Afin de modérer les dépenses et accélérer les travaux et suite à son voyage d’étude en Angleterre en 1818, Joseph-Michel Dutens imagina de réduire les dimensions des ouvrages du canal (petit gabarit) ; ce choix lui fut dicté par la faiblesse des ressources en eau de la région de Sancoins, où se trouve le point culminant du canal, et par le réseau britannique conçu pour des bateaux d'un port de 40 tonnes. Ainsi, l'emprise foncière étant moins importante, un tel canal revenait moins cher à construire. Mais ce petit gabarit se révéla très vite un mauvais choix qui handicapa gravement ce canal interdit de fait aux bateaux plus gros, dont les péniches flamandes de gabarit Freycinet. Le tracé passant par Bourges fut accepté par ordonnance royale du 19 décembre 1819 mais il fallut encore patienter 3 ans pour opter définitivement pour une voie de petit gabarit. La loi du 14 août 1822 permit le financement et l’achèvement du canal moyennant un emprunt de l’Etat à une compagnie financière. Les sections du canal furent ouvertes à la navigation au fur et à mesure de l’avancement des travaux : Saint-Avertin / Tours en 1829, Vierzon / Bourges en 1830, traversée de Bourges en 1832, Sancoins / Marseilles-les-Aubigny en 1837, Montluçon / Bourges en 1838, Sancoins / Bannegon en 1839, Vierzon / Noyers en 1839, Saint-Avertin / Noyers en 1841. Les travaux furent considérés comme terminés en 1845. Durant les années qui suivirent l’ouverture à la navigation du canal, des améliorations furent apportées concernant l’étanchement et l’alimentation en eau. A partir des années 1920, le trafic baisse pour diverses raisons économiques et commerciales mais surtout à cause l’absence de modernisation des ouvrages et de l’insuffisance du gabarit du canal. Le canal de Berry est déclassé par décret du 3 janvier 1955 et les ouvrages sont remis au service des Domaines pour être affectés à des services de l’Etat ou être aliénés. Le Cher canalisé fut à son tour rayé de la nomenclature des voies navigables par décret du 27 juillet 1957 et concédé aux départements d’Indre-et-Loire et de Loir-et-Cher qui en confièrent l’exploitation et la concession à 2 syndicats intercommunaux. Le canal de jonction Saint-Avertin-Tours fut comblé entre 1950 et 1958 et l’autoroute A 10 emprunte son tracé depuis 1960.
Actes de vente du terrain pour la construction du canal :
Ainay-le-Château, 1843 (A.D. 18-3 S 707) ; Ainay-le-Vieil, 1823-1850 (A.D. 18-3 S 708) ; Angé, 1841 (A.D. 18-3 S 709) ; Athée-sur-Cher, 1840 (A.D. 18-3 S 710) ; Augy-sur-Aubois, 1824-1841 (A.D. 18-3 S 711) ; Bannegon, 1824-1827 (A.D. 18-3 S 712) ; Bessais-le-Fromental, 1826-1843 (A.D. 18-3 S 713) ; Bléré, 1842-1843 (A.D. 18-3 S 714) ; Bourges, 1822-1843 (A.D. 18-3 S 715) ; Charenton-du-Cher, 1823-1844 (A.D. 18-3 S 716) ; Châtillon-sur-Cher, 1830-1848 (A.D. 18-3 S 717) ; Châtres-sur-Cher, 1826-1836 (A.D. 18-3 S 718) ; Le Chautay, 1826-1836 (A.D. 18-3 S 719) ; Chisseaux, 1831-1847 (A.D. 18-3 S 720) ; Civray-de-Touraine, 1840-1847 (A.D. 18-3 S 721) ; Colombier, 1829-1843 (A.D. 18-3 S 722) ; Croisy, 1845 (A.D. 18-3 S 723) ; Drevant, 1824-1828 (A.D. 18-3 S 724) ; Dun-sur-Auron, 1825-1827 (A.D. 18-3 S 725) ; Dierre, 1840 (A.D. 18-3 S 726) ; Épineuil-le-Fleuriel, 1824-1849 (A.D. 18-3 S 727) ; Ételon, 1823-1829 (A.D. 18-3 S 728) ; Foëcy, 1822-1840 (A.D. 18-3 S 729) ; Givaudins, commune de Plaimpied-Givaudins, 1825 (A.D. 18-3 S 730) ; Gièvres, 1828-1852 (A.D. 18-3 S 731) ; Isle-sur-Marmande, 1842-1848 (A.D. 18-3 S 732) ; Jouy, commune de Sancoins, 1825-1836 (A.D. 18-3 S 733) ; Grossouvre = La Chapelle-Hugon, 1827-1840 (A.D. 18-3 S 734) ; La Commanderie, commune de Villefranche-sur-Cher, 1827-1841 (A.D. 18-3 S 735) ; La Croix-en-Touraine, 1843 (A.D. 18-3 S 736) ; La Guerche-sur-l’Aubois, 1827-1846 (A.D. 18-3 S 737) ; La Perche, 1823-1848 (A.D. 18-3 S 737bis) ; Langon, 1823-1836 (A.D. 18-3 S 738) ; Larçay, 1841-1842 (A.D. 18-3 S 739) ; Mareuil-sur-Arnon, 1838 (A.D. 18-3 S 740) ; Marmagne, 1822-1841 (A.D. 18-3 S 741) ; Marseilles-lès-Aubigny, 1830-1838 (A.D. 18-3 S 742) ; Méry-sur-Cher, 1824-1826 (A.D. 18-3 S 743) ; Mehun-sur-Yèvre, 1822-1841 (A.D. 18-3 S 744) ; Mennetou-sur-Cher, 1826-1838 (A.D. 18-3 S 746) ; Montluçon, 1834 (A.D. 18-3 S 746) ; Montrichard, 1840-1846 (A.D. 18-3 S 747) ; Nassigny, 1843 (A.D. 18-3 S 748) ; Neuilly-en-Dun, 1825-1840 (A.D. 18-3 S 749) ; Noyers-sur-Cher, 1833-1842 (A.D. 18-3 S 750) ; Saint-Denis-de-Palin, 1825-1833 (A.D. 18-3 S 751) ; Parnay, 1825-1834 (A.D. 18-3 S 752) ; Patinges, commune de Torteron, 1827-1836 (A.D. 18-3 S 753) ; Plaimpied, commune de Plaimpied-Givaudins, 1824-1833 (A.D. 18-3 S 754) ; Pouillé, 1841 (A.D. 18-3 S 755) ; Saint-Aignan, 1836-1839 (A.D. 18-3 S 756) ; Saint-Amand-Montrond, 1824-1843 (A.D. 18-3 S 757) ; Saint-Avertin, 1842-1848 (A.D. 18-3 S 758) ; Saint-Georges-sur-Cher, 1852 (A.D. 18-3 S 759) ; Saint-Germain-sur-l’Aubois, commune de Jouet-sur-l’Aubois, 1830-1839 (A.D. 18-3 S 760) ; Saint-Just, 1824-1840 (A.D. 18-3 S 761) ; Saint-Pierre-des-Corps, 1844 (A.D. 18-3 S 762) ; Saint-Pierre-les-Étieux, 1842-1851 (A.D. 18-3 S 763) ; Saint-Romain-sur-Cher, 1837 (A.D. 18-3 S 764) ; Sancoins, 1825-1845 (A.D. 18-3 S 765) ; Selles-sur-Cher, 1828-1842 (A.D. 18-3 S 766-768) ; Thaumiers, 1833-1842 (A.D. 18-3 S 769) ; Thénioux, 1825-1836 (A.D. 18-3 S 770) ; Thésée, 1824-1834 (A.D. 18-3 S 771) ; Valigny, 1840-1842 (A.D. 18-3 S 772) ; Vaux, 1840-1841 (A.D. 18-3 S 773) ; Verneuil, 1836 (A.D. 18-3 S 774) ; Vereaux, 1825-1827 (A.D. 18-3 S 775) ; Véretz, 1840-1842 (A.D. 18-3 S 776) ; Vierzon, 1820-1849 (A.D. 18-3 S 778) ; Villedieu-le-Château, 1828-1843 (A.D. 18-3 S 779) ; Villefranche-sur-Cher, 1826-1835 (A.D. 18-3 S 780).
Description.
Le canal de Berry s’étend sur environ 320 km et comprend 3 branches qui se rejoignent à Bannegon, département du Cher, dont les extrémités desservent les villes de Montluçon (Allier), Marseilles-lès-Aubigny (Cher) et Noyers-sur-Cher (Loir-et-Cher). Ce dernier tronçon se poursuit jusqu’à Saint-Avertin, Indre-et-Loire, par le Cher canalisé puis jusqu’à Tours par le canal de jonction du Cher à la Loire. Le canal comprend 115 écluses sur la totalité de son parcours dont 2 sur le canal de jonction et 16 sur le Cher canalisé.
Ce canal comprend 2 sections : la branche principale part du Canal latéral à la Loire, de Noyers-sur-Cher (Loir-et-Cher) à Bongard, commune de Marseilles-lès-Aubigny (Cher), emprunte les vallées de l’Aubois, de l’Auron et du Cher ; l’embranchement secondaire part de Fontblisse, commune de Bannegon, et se jette dans la rivière du Cher à Montluçon. 2 embranchements s’appellent le canal de la Coutrelle, commune de Châteauneuf-sur-Cher, et le canal du Tessiau, commune de Dun-sur-Auron. Canal à bief de distribution. A.D. 18-3 S.

37 Le Canal-du-Berry. Cne de Saint-Avertin, Saint-Pierre-des-Corps, Tours. Canal du Berry, 1836 (Cadastre de Tours). Canal de jonction du Cher à la Loire (A.D. 37-G 367), creusé entre 1825 et 1828. Depuis 1960, tronçon urbain de l’Autoroute A 10, l’Aquitaine.

Beurrière.
18 Le Canal-de-la-Beurrière. Saint-Hilaire-de-Court. Canal de la Beurrière, 1933 (Cadastre). Canal de jonction entre les rivières du Cher et de l’Arnon.

Bigny.
18 Le Canal-de-Bigny. Cne de Vallenay. Canal de la Forge [de Bigny], 1812 (Cadastre) ; Canal de Bigny, affluent de l’Arnon, 14 février 1851 (A.D. 18-3 S 13) ; Canal de Bigny, 1935 (Cadastre). Bassin de l’Arnon. Affluent de la rivière de l’Arnon.

Boisseau.
41 Le Canal-du-Boisseau-d’Eau. Cne de Vendôme. Le Canal du Boisseau d’Eau, 1783 (acte de règlement des eaux). Canal de décharge du Moulin-du-Pont-Rondin.

Briare.
45 Le Canal-de-Briare. Cne d’Amilly, Briare, Châtillon-Coligny, Conflans-sur-Loing, Dammarie-sur-Loing, Montargis, Montbouy, Montcresson, Ouzouer-sur-Trézée. Arrest du Conseil d’État du Roy portant règlement pour la navigation du Canal de Briare, 19 mai 1715 (B.M. de Roanne-1 C 13) ; Donation par Louis, duc d'Orléans, au duc de Chartres, son fils Louis Philippe, du canal d'Orléans, de Loing et de Briare, 1750 (A.D. 28-B 1018) ; ; Carte particulière du canal de Briare, vers 1760 (B.n.F.-Jean Lattré-7 feuilles) ; Canal de Briare, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Canal de Briare, 1824 (Cadastre de Montargis) ; Canal de Briare, 1831 (Cadastre de Montcresson) ; Canal de Briare, 1967 (Cadastre de Montargis). En 1642, ce canal s’arrêtait à Montargis, puis en 1721 Noël et Antoine de Règemorte le relièrent au canal d’Orléans en perçant un nouveau canal entre Montargis, tête du canal de Briare, et Buges, commune de Corquilleroy, sur le canal d’Orléans : le Nouveau Canal ou rivière de Langlée, de 5 km et 2 écluses. Canal de Briare à 2 versants, vers la Loire et vers la Seine. Il comprend 38 écluses, 14 sur le versant Loire et 24 sur le versant Seine. Racheté par l’État en 1860. Vers 1890, le canal fut mis au gabarit Freycinet et il possédait 18 écluses côté Loing, et 32 sas car celles de Rogny, Moulin-Brûlé, Briquemault, Lépinoy, Le Chesnoy, la Marolle avaient de 2 à 7 sas. Vers 1890, le bief de partage qui, à l'origine s'étendait de l'écluse de la Gazonne à celle du Rondeau, soit environ 2 km, fut prolongé jusqu'à la nouvelle écluse de la Javacière, tandis que l'ancien tracé de l'écluse du Rondeau à l'écluse septuple de Rogny fut abandonné. L'ancien bief de partage possédait une surprofondeur, ce qui permettait de l'étendre jusqu'à l'écluse septuple de Rogny, en neutralisant celle du Rondeau, en cas de pénurie d'eau. Canal de jonction à bief de partage, de 57 km.

Calvaire.
41 Le Canal-du-Calvaire. Cne de Vendôme. Le Canal du Calvaire ou des Cordeliers. Affluent du Canal Saint-Jacques.

Carpe.
28 Le Canal-des-Carpes. Cne d’Anet. Canal des Carpes, 1761 (A.D. 28-E 118). Canal du château d’Anet.

Champvallin.
45 Le Canal-de-Champvallins. Cne de Sandillon. Canal de Champvallins, 1833 (Cadastre) ; Canal de Champvallins, 1946 (Cadastre).

Château.
36 Le Canal-du-Château-de-Celon. Cne de Celon. Canal du Château de Celon, 1840 (Cadastre).

Chécy.
45 Le Canal-de-Chécy. Cne de Chécy. Le hameau du Canal de Chéci, paroisse de Chéci, 1740 (B.M. d’Orléans, Ms 995, fol. 47) ; Canal d’Orléans, 1835 (Cadastre).

Décharge.
28 Le Canal-de-Décharge. Cne de Chartres. Le Canal de Décharge, 1827 (Cadastre). Ouvrage de régulation de la rivière de l’Eure.

Dessèchement.
18 Le Grand-Canal-de-Dessèchement. Cne de Bourges. Grand Canal de Dessèchement, 1967 (Cadastre).

Dos.
41 Le Canal-du-Dos-d’Âne-Saint-Michel. Cne de Vendôme. Le Canal du Dos d’Asne Saint Michel, XVIIe s. Le nom provient du déversoir appelé le Dos d’Âne-Saint-Michel. Canal comblé vers 1634, situé dans les jardins de l’Hospice de Vendôme, au XIXe s.

Écluse.
37 Le Canal-de-l’Écluse. Cne de Vernou-sur-Brenne. Terre le long du Canal de l’Écluse, 9 mai 1791 (A.D. 37-1 Q 303, P.V. 40 n° 3. Biens Nationaux) ; Terre le long du Canal de l’Écluse, 25 septembre 1827 (acte Giberton-Vernou sur Brenne).

Épernon.
28 Le Canal-d’Épernon. Cne de Saint-Piat. Le Canal d’Épernon, paroisse de Saint Piat, 1740 (B. M. d’Orléans, Ms 995, fol. 225).

Essef.
41 Le Canal-de-l’Essef. Cne de Vendôme. Le Canal de l’Essai Gerbais, XVIIIe s. (A.D. 41-G 255) ; Le Canal de l’Essef ou de L’Esseu Gerbier, XIXe s. Le déversoir de l’Essef-Gerbier, situé sur la rivière du Pont-Saint-Bié, est à l’origine de ce canal. Affluent de la rivière du Pont-Saint-Georges.

Eure.
28 Le Canal de l'Eure. Cne de Pontgouin, Courville-sur-Eure, Saint-Arnoult-des-Bois, Fontaine-la-Guyon, Saint-Aubin-des-Bois, Bailleau-l'Évêque, Fresnay-le-Gilmert, Saint-Germain-la-Gâtine, Berchères-la-Maingot, Bouglainval, Maintenon. Canal de dérivation destiné à amener l'eau de la rivière de l'Eure à la ville de Versailles, Yvelines. Le vestige le plus important est l'aqueduc de Maintenon.

Fosse.
36 Le Canal-des-Fosses-Rouges. Cne de Luzeret. Le Canal des Fosses Rouges, 1841 (Cadastre).

Fossé.
41 Le Canal-du-Fossé-Chevrier. Cne de Vendôme. Le Canal de
41 Le Canal-du-Fossé-du-Mail. Cne de Vendôme. Le Canal de Fossé du Mail ou des Arrière Fossés, XIXe s. Élargissement de la rivière Saint-Denis, ce canal se trouvait en arrière des fossés de la ville, formés par le canal du Moulin-Perrin et le canal Saint-Jacques.

Gallardon.
28 Le Canal-de-Gallardon. Cne de Gallardon. Le Canal de Gallardon, 1740 (B.M. d’Orléans, Ms 995, fol. 83) ; Prés dont le surplus a été pris pour la confection du Canal, situés à Gallardon, 27 septembre 1791 (A.D. 28-1 Q 4, P.V. 127, n° 1003. Biens Nationaux). Communes de Gallardon et de Montlouet.

Guébaron.
18 Le Canal-de-Guébaron. Cne de Corquoy. Canal de Guébaron, 1813 (Cadastre) ; Canal de Guébaron, 1933 (Cadastre).

Houet.
18 Le Canal-d’Houet. Cne de Lapan. Canal d’Houet, 1813 (Cadastre) ; Canal d’Houet, 1932 (Cadastre).

Islette.
41 Le Canal-de-l’Islette. Cne de Vendôme. Le Canal de l’Islette. Affluent de la rivière Saint-Denis. Comblé au XVIIIe s.

Léré.
18 Le Canal-de-Léré. Cne de Boulleret, Léré. Créé au XVIIIe s., ce canal partait de la rivière des Fouchards, commune de Boulleret, contournait le château de Pezeau et aboutissait à la Loire, commune de Léré.

Lissoir.
37 Le Canal-du-Lissoir. Cne de Monts, Veigné. Le ruisseau descendant de Vaugourdon dans le lit duquel on a pratiqué depuis le canal du Lisoir, 31 mars 1816 (Archives du Service National des Poudres et Explosifs, État général des objets immobiliers dépendants du commissariat du Ripault) ; Canal du Lissoir, 1823 (Cadastre) ; Canal du Lissoir, 1937 (Cadastre). Bras de la rivière de l’Indre.

Loing.
45 Le Canal-du-Loing. Cne de Cepoy, Châlette-sur-Loing, Girolles, Nargis, Saint-Mamès. Cepoy, sur le canal, 1740 (B. M. d’Orléans, Ms 995, fol. 34) ; Donation par Louis, duc d’Orléans, au duc de Chartres, son fils Louis Philippe, du canal de Loing, 1750 (A.D. 28-B 1018) ; Bail des Canaux d’Orléans et de Loing par la République à Mr et Mde Bellesme, 23 vendémiaire an 7 (acte Mathieu-Paris). Début des travaux en 1719, mise en service en 1724. En 1724, ce canal commençaient officiellement de l’écluse de Montabon, commune de Girolles ; il fut raccordé au canal de Briare par le canal d’Orléans et par une bretelle, dite le Nouveau Canal, entre Buges, commune de Châlette-sur-Loing, et Montargis ; depuis 1820, l’administration des Ponts et Chaussées le fait partir officiellement de l’écluse de Buges, commune de Châlette-sur-Loing. Canal à bief de distribution de 49 km  500.

Loire.
03-18-45-58-71 Le Canal-Latéral-à-la-Loire.
03 : Cne de Beaulon, Chassenard, Coulanges, Diou, Dompierre-sur-Besbre, Gannay-sur-Loire, Garnat-sur-Engièvre, Paray-le-Frésil, Molinet, Pierrefitte-sur-Loire, Saint-Martin-des-Lais.
18 : Cne d’Apremont-sur-Allier, Argenvières, Bannay, Beffes, Belleville-sur-Loire, Boulleret, La Chapelle-Montlinard, Cours-les-Barres, Cuffy, Herry, Jouet-sur-l’Aubois, Léré, Marseilles-les-Aubigny, Ménétréol-sous-Sancerre, Saint-Bouize, Saint-Léger-le-Petit, Saint-Satur, Sancerre, Sury-près-Léré, Thauvenay, Vinon.
45 : Cne de Beaulieu-sur-Loire, Briare, Châtillon-sur-Loire, Saint-Firmin-sur-Loire.
58 : Cne d’Avril-sur-Loire, Challuy, Chevenon, Cossaye, Decize, Fleury-sur-Loire, Gimouille, Lamenay, Luthenay-Uxeloup, Sermoise-sur-Loire.
71 : Cne de Digoin.
Canal Latéral à la Loire, 1823 (Cadastre de Saint-Bouize) ; Canal Latéral à la Loire, 1824 (Cadastre de Sancerre, Saint-Firmin-sur-Loire) ; Canal Latéral à la Loire, 1827 (Cadastre de Beffes) ; Canal Latéral à la Loire, 1829 (Cadastre d’ Argenvières, Herry, La Chapelle-Montlinard, Saint-Léger-le-Petit) ; Canal Latéral à la Loire, 1834 (Cadastre de Cours-les-Barres, Cuffy, Jouet-sur-l’Aubois) ; Canal Latéral à la Loire, 1951 (Cadastre de Jouet-sur-l’Aubois) ; Canal Latéral à la Loire, 1952 (Cadastre de Cours-les-Barres) ; Canal Latéral à la Loire, 1954 (Cadastre d’Argenvières, Cuffy) ; Canal Latéral à la Loire, 1955 (Cadastre de Beffes, Herry) ; Canal Latéral à la Loire, 1957 (Cadastre de Saint-Bouize) ; Canal Latéral à la Loire, 1958 (Cadastre de La Chapelle-Montlinard) ; Canal Latéral à la Loire, 1960 (Cadastre de Saint-Léger-le-Petit) ; Canal Latéral à la Loire, 1963 (Cadastre de Saint-Firmin-sur-Loire) ; Canal Latéral à la Loire, 1964 (Cadastre de Belleville-sur-Loire) ; Canal Latéral à la Loire, 1968 (Cadastre de Bannay) ; Canal Latéral à la Loire, 1971 (Cadastre de Sancerre). Les cadastres de 1827 de Beffes et de 1829 de Saint-Léger-le-Petit en indique l’assiette, surajoutée. Le canal traverse la rivière de l’Allier par le Pont-Canal du Guétin, commune de Cuffy.
Historique. En 1805, Emiland Marie Gauthey, concepteur du canal du Centre, projette un canal de navigation latéral à la Loire. L’étude est confiée à l’ingénieur en chef Boistard qui remet son rapport le 14 avril 1806 à une commission chargée d’examiner le projet. Les membres de cette commission approuvent l’utilité du canal le 19 mai 1806, sans suite d’exécution. En septembre 1822, la réalisation du canal latéral à la Loire fut concédée à la Compagnie des Quatre Canaux dans le cadre de la loi du 14 août 1822. Cette Compagnie prêta 12 millions de francs à l’État qui s’engagea, en contrepartie, à faire exécuter les travaux dans un délai de 8 ans et 3 mois et à verser des intérêts et une partie du produit net du canal pendant 40 ans. Le canal latéral fut mis en perception le 1er mars 1840. L’Etat devint seul bénéficiaire des produits du canal le 1er octobre 1853, en vertu de la loi de son rachat. Les travaux du canal furent confiés à Jean-Joseph-Pierre Vigoureux et à Marie-Noël Lejeune, ingénieurs en chef des Ponts-et-Chaussées, et durèrent 16 ans. Plusieurs embranchements relièrent le canal à la Loire par la suite : Givry-Fourchambault entre 1841 et 1846, Nevers entre 1855 et 1861, Saint-Satur entre 1854 et 1857, Decize en 1845. Suite à la loi Freycinet du 5 août 1879, le canal fut modernisé entre 1889 et 1898. Dans le cadre de cette loi, le nouveau bief de Briare et le pont-canal de Briare furent ouverts à la navigation le 16 septembre 1896. Le trafic du canal crût jusqu’en 1939, puis déclina brutalement après 1945. Depuis 1960, le tourisme fluvial remplace le mouvement commercial.
Description. Le canal latéral à la Loire s’étend sur 196 kilomètres, de Digoin (Saône-et-Loire) à Briare (Loiret). Il franchit la Loire à Digoin après son raccord au canal du Centre. Il longe ensuite la rive gauche du fleuve jusqu’à Cuffy où il traverse la rivière d’Allier par le pont-canal du Guétin. Il s’infléchit ensuite vers le Nord jusqu’à son nouveau franchissement de la Loire à Briare par le pont-canal. Ses derniers kilomètres lui permettent de se relier au canal de Briare. Le canal latéral est relié à la Loire par le biais de 4 embranchements situés à Saint-Satur, 700 m, Cours-les-Barres, Givry-Fourchambault : 2 km 400, Nevers, 2 km 900, et Decize, 500 m. 2 autres embranchements contribuent à l’alimentation en eau du canal : ceux des Lorrains à Apremont-sur-Allier, 3 km 400, et de Dompierre-sur-Besbre, 2 km 700. 2 sections appartenant au tracé principal à l’origine devinrent des embranchements lorsque le nouveau bief de Briare fut réalisé : embranchement de Châtillon, 4 km 500, et des Combles, 5km 200. Le canal comprend 37 écluses sur la ligne principale et 13 écluses sur les embranchements. Canal à bief de distribution. A.D. 18-3 S.

Marigny.
28 Le Canal-de-Marigny. Cne d’Illiers-Combray. Canal de Marigny, 1963 (Cadastre).

Moulin.
18 L’Ancien-Canal-du-Moulin-de-Feux-Vilain. Cne de Jalognes. Ancien Canal du Moulin de Feux Vilain, 1823 (Cadastre). Bief amont du moulin.
36 Le Canal-du-Moulin-de-Mézières. Cne de Saint-Michel-en-Brenne. Canal du Moulin de Mézières, 1836 (Cadastre). Affluent de la rivière de la Claise.

Noue.
18 Le Canal-de-la-Noue-de-Jérusalem. Cne de Vierzon. La Noue de Jérusalem, autrement de Derrière, 1670 (A.D. 18-H, abbaye de Vierzon) ; La Noue de Jérusalem, 1825 (Cadastre de Vierzon-Ville). Canal entre les rivières du Cher et de l’Yèvre.
18 Le Canal-des-Grandes-Noues. Cne de Méreau. Canal des Grandes Noues, 1827 (Cadastre).

Orléans.
45 Le Canal-d’Orléans. Cne de Chailly-en-Gâtinais, Châlette-sur-Loing, Chécy, Chevillon-sur-Huillard, Cepoy, Châtenoy, Chécy, Combleux, Combreux, Coudroy, Donnery, Fay-aux-Loges, Girolles, Mardié, Orléans, Pannes, Presnoy, Saint-Maurice-sur-Fessard, Sandillon, Sury-aux-Bois, Vieilles-Maisons-sur-Joudry, Vitry-aux-Loges. Édit du Roy portant permission de faire construire un canal de navigation, à commencer depuis la rivière de Loire près d’Orléans, jusqu’en celle de Loing, tombant dans la Seine, mars 1679 (A.N.-F 5469) ; Le Canal d’Orléans, 1740 (B. M. d’Orléans, Ms 995, fol. 185, 257) ; Donation par Louis, duc d’Orléans, au duc de Chartres, son fils Louis Philippe, du canal d’Orléans, 1750 (A.D. 28-B 1018) ; Canal d’Orléans, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Vente sur Louis Philippe d’Orléans, dit Philippe Égalité, du canal d’Orléans, an 2 (Biens Nationaux) ; Bail des Canaux d’Orléans et de Loing par la République à Mr et Mde Bellesme, 23 vendémiaire an 7 (acte Mathieu-Paris) ; Canal d’Orléans, 1813 (Cadastre de Châtenoy, Vitry-aux-Loges) ; Le Canal, 1814 (Cadastre de Fay-aux-Loges) ; Canal d’Orléans, 1833 (Cadastre de Sandillon) ; Canal d’Orléans, 1834 (Cadastre de Donnery, Mardié) ; Canal d’Orléans, 1938 (Cadastre de Vitry-aux-Loges) ; Canal d’Orléans, 1946 (Cadastre de Sandillon) ; Canal d’Orléans, 1955 (Cadastre de Donnery) ; Canal d’Orléans, 1959 (Cadastre de Fay-aux-Loges) ; Canal d’Orléans, 1964 (Cadastre de Mardié) ; Canal d’Orléans, 1968 (Cadastre de Châtenoy). Bien National. Le premier tronçon fut creusé par Robert Mahieu entre Vieilles-Maisons-sur-Joudry et Buges entre 1676 et 1678 et ouvert au transport du bois et du charbon. La construction du canal jusqu’à la Loire fut entreprise de 1681 à 1687 et est inaugurée en 1692. Ce canal  s’étend sur les bassins de la Loire et de la Seine ; il commençait à Combleux, Loiret se terminait au Nord par le pertuis des Vallées, commune de Girolles, et les bateaux venant de Loire sautaient dans la rivière navigable et flottable du Loing à Cepoy, Loiret. Louis et Antoine de Régemort relièrent le canal du Loing à celui d’Orléans en construisant 2 écluses : celles de Montabon, et des Vallées, commune de Girolles ; depuis 1820, l’administration des Ponts et Chaussées le fait déboucher dans le canal du Loing par l’écluse de Buges, commune de Châlette-sur-Loing ; il est donc amputé de 100 m entre les biefs de Buges et des Vallées. Prolongement réalisé du canal, de Combleux à Orléans, en 1921. Sa longueur était de 78 km à l’origine, de 74 km de 1723 à 1921, et depuis elle est de 78 km. Le nombre des écluses varia : en 1692, 30 dont 11 versant Loire et 19 versant Seine ; de 1723 à 1820, 11 versant Loire et 17 versant Seine ; de 1820 à 1921, 26 dont 10 versant Loire et 16 versant Seine ; depuis 1921, 28 dont 12 versant Loire et 16 versant Seine. Racheté par l’État en 1860, déclassé par décret du 14 novembre 1954. Canal de jonction à bief de distribution.

Parterre.
28 Le Canal-du-Parterre-Dauphin. Cne d’Anet. Canal du Parterre Dauphin, 1761 (A.D. 28-E 118). Canal du château d’Anet.

Pêcherie.
18 Le Canal-de-la-Pêcherie. Cne du Châtelet, Saint-Pierre-les-Bois. Ruisseau ou fossé. Affluent de la rivière du Portefeuille.

Perdès.
18 Le Canal-des-Perdès. Cne de Méreau. Canal des Perdès, 1827 (Cadastre).

Ponceau.
41 Le Canal-du-Ponceau. Cne de Vendôme. La rivière de l’Abbaye, XVIe s. (A.N.-P 953, n° 80) ; La rivière de l’Abbaye ou du Cloistre, XVe-XVIIIe s. ; Le Canal de Ponceau, XIXe s. Continuation du canal de l’Abbaye ; d’où son nom.

Roide Boile.
28 Le Canal-de-la-Roide-Boile. Cne de Châteaudun. Procédures entre l'abbaye de Saint Avit et les meuniers de Chateaudun pour le canal de la Roide Boile, 1699-1731 (A.D. 28-H 4331) ; Procédures entre l'abbaye de Saint Avit et le Prieuré de Chamars pour le canal de la Roide Boile, 1759 (A.D. 28-H 4330).

Ronçay.
37 Les Canaux-de-Ronçay. Cne de Theneuil. Les Canaux de Ronçay, 1832 (Cadastre) ; Les Canaux de Ronçay, 1941 (Cadastre).

Roy.
18 Le Canal-du-Roy. Cne de Marmagne. Geoffroy Malet, écuyer, vend à l’archevêque [de Bourges] pour 62 l. tournois la moitié de la rivère appellée de Saint Agnan dont l’autre moitié appartenoit au dit seigneur archevêque, avec toute la rivière qui s’étend vers Marmagnes, appellée l’Harvau ou Canal du Roy, Medietatem totius aquae et alvei qui dicitur alveum Sancti Aniani prout paritur cum aqua domini supradicti [Phlippe, archevêque de Bourges], et totam aquam et alveum qui portenditur versus Marmaignes, et vocatur alveus Regius, et aquam et alveum qui dicitur subtus exclusam novam et alveum qui vocatur alveus des Auderoux et alveum qui vocatur alveus de supra Sautereau, janvier 1252 (A.D. 18-1 G 1, p. 38, 378, n° 258).

Sandillon.
45 Le Canal-de-Sandillon. Cne de Sandillon. Canal de Sandillon, 1833 (Cadastre) ; Canal de Sandillon, 1946 (Cadastre).

Sauldre.
18-41 Le Canal-de-la-Sauldre. 18 : Argent-sur-Sauldre, Blancafort, Brinon-sur-Sauldre, Clémont ; 41 : Lamotte-Beuvron, Nouan-le-Fuzelier, Pierrefitte-sur-Sauldre. Le Canal, 1838 (Cadastre) ; Canal de la Sauldre, adjudication des travaux, fin août 1852 (Revue générale de l’architecture et des travaux publics, 1851-1852, col. 298) ; Bassin du Canal, Canal de la Sauldre, 1956 Cadastre). Canal de la rivière de la Sauldre. Création du canal en 1848. Canal de Blancafort (Cher) à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher). Canal de 46 km 800, créé par décret du 10 juin 1848, réalisé en 1848, 1852, 1865 et 1881. Le canal de la Sauldre s’étend sur 46 km 810. Il comprend 22 écluses de petit gabarit comme celles du canal de Berry, pour 63 m 05 de dénivellation, et 48 ponts et un pour le chemin de fer. Le tirant d’eau est 1 m 50, la largeur maximale de 6 m. De 1826 à 1845, Adhémar Barré de Saint Venant, ingénieur des Ponts et Chaussées, étudie les possibilités d’améliorer la Sologne et la vie de ses habitants. Alors que rien ne l’appelle dans cette région, il y effectue plusieurs voyages. Il estime qu’il faut transporter de la marne, disponible en grande quantité dans les environs de Blancafort, par bateau au moyen d’un canal. En 1845, son projet intéresse la Compagnie française d’irrigation, et Raffaole Pareto, ingénieur de la Compagnie, est chargé de finaliser les études. Pour des raisons pécuniaires, Raffaole Pareto quitte la Compagnie et celle-ci est mise en liquidation à la fin de 1847. En 1848, dans le cadre de la mise en place des Ateliers Nationaux, l’Etat rachète le projet de canal aux liquidateurs de la Compagnie et 13 km sont creusés entre juillet 1848 et mai 1849, date d’arrêt du chantier, les crédits épuisés. Lors de son voyage en Sologne du 22 avril 1852, Louis Napoléon Bonaparte donne son accord pour la reprise des travaux et la section comprise entre Launay (commune de Blancafort) et le Coudray (commune de Brinon-sur-Sauldre) est réalisée de 1852 à 1860 (Revue générale de l’Architecture et des Travaux Publics, 1851-1852, col.298. Adjudication des travaux à la fin août 1852). On hésite ensuite beaucoup sur l’itinéraire à donner au tracé : faut-il reprendre le tracé de 1848 ou bien faire aboutir le canal à la gare de Lamotte-Beuvron ? Cette deuxième solution est finalement retenue et la section le Coudray - Lamotte-Beuvron est livrée à la navigation en 1869. Conformément à sa raison d’être initiale, le canal est presque exclusivement utilisé pour le transport de la marne et lorsque la marnière de Launay s’épuise, un prolongement de la voie navigable de 3,6 km jusqu’aux marnières de Sablonnière, commune de Blancafort, est approuvé le 16 février 1881. Cette nouvelle section est ouverte le 14 juillet 1885. L’ingénieur en chef Charles Machart dirige le chantier du canal de juillet 1848 à 1869. A partir de 1870, l’ingénieur Henri Sainjon le remplace. 18 bateaux y furent en service. 21 éclusiers et 8 cantonniers assuraient le service. Après la guerre de 1914-1918, le trafic devient presque inexistant car l’amendement à la chaux, d’emploi plus facile que la marne, supprima sa raison d’être originelle. Le canal de la Sauldre fut désaffecté par décret de 1926.

Ursuline.
41 Le Canal-des-Ursulines. Cne de Vendôme. Le Canal des Ursulines. Ce canal amène l’eau de la rivière Saint-Denis dans le jardin du couvent des Ursulines. Affluent de la rivière Saint-Denis.

Valmer.
37 Le Canal-de-Valmer. Cne de Chançay. Canal de Valmer, 1816 (Cadastre) ; Valmer, 1956 (Cadastre).

Vernusse.
18 Le Canal-de-la-Vernusse. Cne de Vignoux-sur-Barangeon. Canal de la Vernusse, 1825 (Cadastre) ; Canal de la Vernusse, 1963 (Cadastre). Canal entre la rivière de l’Yèvre et l’un de ses bras.

Villiers.
28 Le Canal-de-Villiers. Cne de Hanches, Saint-Martin-de-Nigelles, Villiers-le-Morhier. Le Canal de Villiers, 1834 (Cadastre de Villiers-le-Morhier) ; Le Canal de Villiers, 1936 (Cadastre de Villiers-le-Morhier). Le Canal de Villiers dit Canal de Louis XIV ou ruisseau de la Diane. Bassin de l’Eure. Affluent de la rivière de l’Eure.

Voise.
28 Le Canal-de-la-Voise. Cne de Maintenon. Le Canal de la Voise, 1831 (Cadastre) ; Le Canal de la Voise, 1965 (Cadastre). Canalisation de la rivière entreprise lors de la construction de l’Aqueduc de Maintenon.

Yèvre.
18 Le Canal-de-l’Yèvre. Cne de Bourges, Osmoy. Canal de dessèchement creusé en 1827 dans la vallée de l’Yèvre ; il s’ouvre dans l’Yèvre et va se jeter dans la rivière de la Voiselle, Cne de Bourges ; 2 branches partielles portent les noms de Communaux de Maubranches et des Palors.

Canal précédé ou suivi d’un adjectif qualificatif

Ancien.
18 L’Ancien-Canal. Cne de Vierzon. L’Ancien Canal, 1825 (Cadastre de Vierzon-Village). Entre les rivières de l’Yèvre et du Cher.

Grand.
37 Le Grand-Canal. Cne de Gizeux. Le Grand Canal, 1829 (Cadastre) ; Le Grand Canal, 1943 (Cadastre). Ce canal part du château de Gizeux et aboutit au chemin du Moulin-de-la-Besse, Cne de Continvoir.

Nouveau.
45 Le Nouveau-Canal ou rivière de Langlée. Cne de Châlette-sur-Loing, Montargis. Le Nouveau Canal ou rivière de Langlée, 1721 ; Le Canal du Loing, XVIIIe s., englobant la portion XVIIe s. du canal d’Orléans, entre Buges et l’écluse des Vallées ; à partir de 1820, le service de la Navigation des Ponts et Chaussées décida que le raccord Montargis-Buges appartiendrait administrativement au canal de Briare. Portion du canal reliant les canaux de Briare et d’Orléans, entre Montargis et Châlette-sur-Loing.

Petit.
18 Rue du Petit-Canal. Cne de Saint-Amand-Montrond. Le Demi Quart, 1827 (Cadastre) ; Rue du Petit Canal, 1980 (Cadastre).

Vieux.
36 Vieux-Canaux. Cne de Vatan. Vieux Canaux, 30 décembre 1771 (A.C. de Vatan, plan de Vastan).